Exemple à Lille-Moulins, au sein d'une structure qui propose du matériel pour que les toxicomanes puissent se shooter sans risque sanitaire.
Les associations lilloises réclament l'ouverture d'une salle de shoot pour permettre aux toxicomanes d'avoir accès à de bonnes conditions d'hygiène... C'est un dispositif prévu dans le cadre de la loi santé et pourtant la ville de Lille ne sera pas concernée. Explications dans ce reportage de Didier Pithon et Dominique Dumont.
Un bâtiment discret dans le quartier de Lille-Moulins, c'est ici que chaque jour plusieurs dizaines de toxicomanes viennent se ravitailler gratuitement en matériel. En son sein, une association accueille et accompagne annuellement plus de 700 toxicomanes, elle souhaiterait à présent pouvoir disposer d'une salle dédiée à la consommation.
Mickaël, 44 ans, dont 25 d'addiction aux drogues dures, habitué des lieux il avoue devoir parfois se shooter dans la rue et regrette lui aussi l'absence de structures adaptées.
En Belgique, en Suisse ou encore au Luxembourg, des expériences concluantes notamment en terme de réduction des risques infectieux, en France seules trois communes parmi lesquelles Paris, testeront bientôt ces salles de consommation....