Migrants à Calais : le ras-le-bol des policiers qui se font porter pâles

Cette semaine, à Calais, 25 policiers se sont mis en arrêt de travail. Epuisement réel ou forme de contestation ? Ou les deux ? Eléments de réponses avec ce reportage de Bernard Seitz et Jean-Pascal Crinon. 

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A Calais, les syndicats de police montent au créneau : 2500 migrants actuellement aux portes du port transmanche. Une centaine de plus chaque jour... Et chaque jour, chaque nuit, désormais, pour les CRS, l'inutile et dangereuse course poursuite avec les migrants qui tentent de monter dans les camions pour rejoindre l'Angleterre.

"Aussitôt pris, aussitôt relâchés"


280 CRS, 70 gendarmes mobiles, plus la police et les gendarmes locaux : tous impuissants face aux vagues de migrants de mieux en mieux organisés en et qui se savent "intouchables" : aussitôt pris, aussitôt relâchés...

Cette semaine, 25 hommes de la section d'intervention de Coquelles se sont mis en arrêt de travail : épuisement physique et mental.

La direction de la police minimise : "quelques fonctionnaires dans l'unité de la compagnie départementale d'intervention, très certainement parce que leur charge de travail et charge mentale étaient particulièrement fortes ont choisi de s'arrêter quelques jours. Quand je dis quelques jours, c'est très bref, puisque les éléments ont repris - pour les premiers - depuis hier. Donc on devrait être à un retour normal de la potentialité de cette unité très prochainement", précise François Angelini, directeur sécurité publique du Pas-de-Calais. 


Les syndicats de police, eux, sont très pessimistes quant à l'évolution de la situation à Calais et craignent un accident grave prochainement. 

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