L'annonce a été faite à l'occasion de la signature de la nouvelle concession de l'aéroport, qui appartient à la Région Hauts-de-France, et sera désormais exploité par Eiffage.
Le 10ème aéroport de France affiche ses ambitions. Ce jeudi, les nouveaux gestionnaires de Lille-Lesquin (à partir du 1er janvier 2020 et jusqu'en 2040), Eiffage-concessions a annoncé vouloir agrandir l'aéroport et doubler le nombre de passagers.
- la surface totale de l'aéroport va passer de 18 000 à 33 000 m2
- le nombre de décollages et d’atterrissages annuels va passer de 20 000 à 24 000
- le nombre de passagers devrait augmenter : de 2,5 millions à 3,9 millions par an
Eiffage annonce aussi un nouveau parking, de nouveaux restaurants et 10 nouvelles destinations. Budget de ce projet ambitieux : 90 millions d'euros. Mise en service complète en 2023.
"Le projet présenté par Eiffage Concessions est très ambitieux, a expliqué Christophe Coulon le président du Smalim, syndicat propriétaire de l'aéroport. Nous étions arrivés aujourd’hui à la fin d’un cycle. Ce marché public conclu avec Eiffage Concessions est à la hauteur de nos attentes et réalisé au bénéfice des habitants des Hauts-de-France." Historiquement, c'est la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie de Lille) qui exploitait l'aéroport.
[Conférence de presse] Le contrat de concession est signé officiellement par @chcoulon, Président du Syndicat Mixte des Aérodromes de Lille-Lesquin de Merville et Marc Legrand, Directeur d’Eiffage Concessions. #hautsdefrance pic.twitter.com/88yrss3xcc
— Hauts-de-France (@hautsdefrance) July 25, 2019
Eiffage a désormais l'ambition d'atteindre ses nouveaux objectifs sans plus de nuisances sonores et d'empreinte carbone. Et ans encombrer encore plus l'accès à l'aéroport par l'autoroute A1. Notamment en dévloppant les transports collectifs (sans le projet de tramway abandonné).
"Il faut développer les transports collectifs, explique à 20 minutes Christophe Coulon. Aujourd’hui 5 % des voyageurs se rendent en transport collectif à l’aéroport. Nous avons l’ambition d’arriver, d’ici dix ans, à 17 %. Plus de navettes, de bus ou le train…. Sur la question des mobilités, on va aller très loin."