Les trois sites de production français du papetier Arjowiggins, filiale du groupe Sequana, placés en redressement judiciaire début janvier, suscitent des "manifestations d'intérêt" de repreneurs potentiels, a affirmé mardi 15 janvier la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher.
"Nous attendons des offres de reprise pour début février", a annoncé la secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher en réponse à une question à l'Assemblée nationale sur l'implication de l'État dans ce dossier par Pascale Fontenel-Personne, députée LREM de la Sarthe, où deux des trois sites Arjowiggins sont situés.
Les sites concernés d'Arjowiggins à Bessé-sur-Braye et du Bourray à Saint-Mars-la-Brière (Sarthe), ainsi que l'usine de pâte à papier Greenfield à Château-Thierry (Aisne) représentent 900 salariés au total.
Avec la secrétaire d’état au près du ministre de l’économie et des finances, Agnès Pannier Runacher et ma collègue députée de la #Sarthe pour sauver Arjowiggins et les emplois #Greenfield cc @chateau_thierry @CARCThierry pic.twitter.com/IeGo2QaL7x
— Jacques Krabal (@JKrabal) 15 janvier 2019
Des sites placés en redressement judiciaire en janvier
Ces trois usines ont été placées en redressement judiciaire et mis à l'arrêt début janvier par Sequana, la maison-mère, après l'échec en décembre de la vente de ces activités à un groupe néerlandais, Fineska, et faute de trésorerie suffisante, dans un contexte de très forte augmentation des coûts de la pâte à papier."Notre priorité immédiate a consisté à s'assurer du paiement des salaires et du maintien des contrats dans l'entreprise, puisque c'est l'une des conditions pour travailler sur la reprise, site par site" selon Mme Pannier-Runacher.
L'État est "pleinement engagé" aux côtés de Sequana et des salariés d'Arjowiggins pour faire aboutir tout projet de reprise, a-t-elle insisté, précisant que des visites de candidats potentiels à la reprise devraient être organisées "très prochainement" dans ces usines. Le tribunal de commerce de Nanterre devra examiner les offres de reprise "fin février", a encore mentionné la secrétaire d'Etat.