À Billy-sur-Ourcq dans l'Aisne, un éleveur de volailles mise sur l'ultra-local

Produire moins, mais mieux, c'est le défi de l'agriculture du XXIème siècle. Dans l'Aisne, Thomas Vecten, éleveur volailler, a choisi de réduire au maximum les intermédiaires et les importations. 

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En plein air, en liberté, et avec une alimentation entièrement maîtrisée : dans la ferme de Thomas Vecten, les poules et les pintades sont chouchoutées. Le jeune homme de 28 ans, après un école de commerce, a décidé de revenir dans le village de ses parents pour élever des volailles de chair. 
 

Une production familiale


Hors de question de mettre ses bêtes en cage, mais aussi de les nourrir avec des aliments dont il ne maîtrise ni la provenance ni la composition. Il prépare donc lui même ce qu'il donne à ses volailles, en concassant différentes céréales produites dans les champs voisins par ses parents agriculteurs. "L'idée, c'était d'utiliser ce que j'avais à disposition autour de chez moi." C'est ainsi qu'il peut garantir à sa clientèle une nourriture sans OGM, sans soja, et sans antibiotiques.
 

Des partenaires de confiance


Après au moins 120 jours sur l'exploitation, où elles ont pu courir et picorer à souhait, les poules sont emmenés à l'abattoir. Là aussi, Thomas a choisi son partenaire avec soin. Situé dans le sud de l'Aisne, à quelques dizaines de kilomètres de l'exploitation, l'abattoir, également producteur, a su obtenir la confiance de l'éleveur. Il emmène les bêtes le jour-même de leur abattage, et non la veille, pour limiter au maximum le stress de l'animal, et préserver ainsi la tendreté de la viande. 

L'abattoir prépare aussi, avec les volailles de Thomas, des produits transformés, comme des rillettes. Tout est vendu sur les marchés, dans des AMAP, ou directement à la ferme. Le choix de l'ultra-local, du début à la fin. "J'ai de plus en plus de clients qui viennent chercher directement le produit à la source, savoir comment il a été élevé, et surtout rencontrer le producteur, parce qu'on a aussi besoin de voir la tête de la personne qui a fait le produit."
 

Valoriser la vente directe


"Mais le problème du circuit court, c'est que le consommateur fait vite beaucoup de kilomètres, s'il veut aller chez chaque producteur pour faire ses courses." Alors pour promouvoir le local tout en palliant ce problème, il s'est associé à un collectif d'une dizaine d'agriculteurs dans un rayon de 30 kilomètres. Ensemble, ils organisent des marchés à tour de rôle sur leurs exploitations. "Le client peut découvrir l'exploitation, la façon de travailler, et en même temps découvrir les autres agriculteurs du coin." Ainsi, on peut rencontrer le producteur de fromage, celui de safran et celui de volailles au même moment.
  
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