Fermeture de l'usine Lu-Mondelèz : le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, promet de veiller "au reclassement de chaque salarié"

Fin janvier, le groupe américain Mondelèz, fabriquant des célèbres biscuits Lu, envisageait d’arrêter progressivement les activités du site historique de Château-Thierry d'ici à fin 2025. Lors des questions au gouvernement, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, assure ce mercredi 7 février qu'il veillera "au reclassement de chaque salarié."

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À l'Assemblée nationale, ce mercredi 7 février, Jocelyn Dessigny, député RN de l'Aisne interpelle le ministre de l'Économie à la suite de l'annonce de la fermeture de l'usine Lu-Mondelèz située à Château-Thierry. "C'est tout le département de l'Aisne qui souffre. Depuis 1931, les Castelthéodoriciens sont fiers de préparer chaque jour les biscuits que l’on retrouve dans les poches des écoliers à l'heure du goûter", lance-t-il dans l'hémicycle.

Désormais, l'activité de l'usine sera répartie entre La Haye-Fouassière (près de Nantes) et la République tchèque. "Ce sont 81 familles qui se demandent comment elles vont payer leurs loyers, leurs caddies et leurs factures d'électricité", ajoute le député. En effet, 81 personnes perdront leur emploi en 2026 dont 61 postes permanents. 

"L'essentiel, c'est qu'il y ait une reprise industrielle"

Pour protéger ces emplois, Bruno Le Maire affirme que : "l'essentiel" pour lui, "c'est qu'il y ait une reprise industrielle sur ce site industriel et qu'il ne ferme pas". Il assure même qu'il va se "battre" pour cela et qu'il "partage cette inquiétude et la douleur des salariés qui ont appris il y a quelques jours que leur usine allait fermer".

Une inquiétude constatée jeudi 1ᵉʳ février, alors que les salariés venaient juste d'apprendre la nouvelle. "C'est un mélange de tristesse, de colère et de beaucoup d'incompréhension", déplorait David, salarié de l'usine. "On n'a pas vu venir le coup parce qu'on a de nouveaux produits, des investissements... On a des travaux qui sont en cours aujourd'hui", ajoute-t-il.

L'usine historique qui a accueilli jusqu'à 1 200 salariés dans les années 70 peines à convaincre les repreneurs. L'ancienneté de ses locaux trop peu rénovés fait partie des raisons qui ont poussé le groupe à se délocaliser. Le géant américain évoque un site "très ancien [...] ne permettent pas d’installer de nouvelles lignes sans construire de nouveaux locaux", limitant sa capacité de production et de développement.

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