Paris-Chauny : la 2e plus grande caravane, le plus jeune organisateur, ce qu'il faut savoir sur la mythique course centenaire

Dimanche 24 septembre se déroule la mythique épreuve de cyclisme, Paris-Chauny, avec un départ dans l’Oise avant l’arrivée dans la ville Axonaise. La course centenaire possède la deuxième plus grande caravane de France, après le Tour de France. Mais aussi, le plus jeune organisateur de course cycliste en France, Patrick Goronflot, qui effectue sa première année en tant que président.

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Être une course centenaire, "c’est quelque chose de plus en plus compliqué", répond directement Patrick Goronflot, le nouveau président de Paris-Chauny, 101 ans en 2023. La 73e édition a lieu ce dimanche 24 septembre 2023. 203 kilomètres, entre Margny-lès-Compiègne (Oise) et Chauny (Aisne).

"Plus le temps passe, plus les exigences du peloton, de l’UCI (union cycliste internationale), et de la Ligue nationale de cyclisme sont importantes. Il y a de plus en plus d'administratifs à remplir", au niveau des mairies et des préfectures. Par exemple, auprès de la quarantaine de communes traversées. "On doit en amont de la course, contacter toutes les communes, leur faire signer un document comme quoi elles sont ok pour qu'on les traverse."  Des réunions qui n’existaient pas avant se rajoutent à la préparation.

Mardi 19 septembre, cinq jours avant la course, le président devait à la fois gérer une réunion sur la sécurité avec la préfecture et le début du fléchage du parcours. À côté, Patrick Goronflot, 36 ans, le plus jeune organisateur de course cycliste en France, est conducteur de TGV. Il a rejoint l’organisation de la course en 2020. Avec son nouveau statut, il jongle entre les déplacements et les obligations qu’impose l’événement. "Le week-end dernier, j'étais à Toulon pour le boulot. En découcher, je prends mon ordinateur et je bosse", explique-t-il. "On est bénévole, il ne faut pas l’oublier. Je pose des congés persos pour organiser cette course."

"Les coureurs savent où ils mettent les roues"

Cette implication de tous les jours permet à la course de subsister dans le temps et d’attirer un plateau de coureurs alléchant. D’habitude, elle a lieu dans la même période des championnats du monde. Cette année, l’épreuve doit faire face aux championnats d’Europe, favorable aux sprinteurs. Paris-Chauny présente un parcours accidenté, mais a souvent souri aux coureurs les plus rapides.

Comme le Belge Jasper Philipsen, qui sera l’une des têtes d’affiche cette année. Le vainqueur de l’édition 2021, arrive avec un statut de favori, fortifié de quatre succès d’étape et d’un maillot vert glané sur le Tour de France 2023. Il se partage l’affiche avec le Néerlandais Dylan Groenewegen, l’Italien Alberto Dainese et le Français Bryan Coquard, représentant de l’équipe nordiste Cofidis.

Pour Patrick Goronflot, "les coureurs savent où ils mettent les roues", ce qui explique l’attractivité de la course et la présence de huit équipes World Tour dans l’épreuve.  "On accueille les équipes avec plus grand plaisir, on sympathise avec les managers, les managers. On propose un beau parcours. Je pense que c'est multifactoriel."

La caravane, "c'est dans l'ADN de Paris-Chauny"

L’autre point qui fait la renommée de la course, c’est la présence d’une caravane. "La première derrière le tour de France", affirme le président de Paris-Chauny. "C'est dans l'ADN de Paris Chauny, s'il n'y avait pas de caravane, je pense qu'il y aurait moins de gens au bord des routes." Une caravane composée de petits artisans "qui prennent plaisir à passer une journée avec nous. Ils ne font pas ça pour le business".

L’an passé, pour le clin d’œil du centenaire, l’épreuve a réussi à réunir pas moins de 100 véhicules. Comme sur le Tour de France, certains distribuent des goodies aux spectateurs.

L’épreuve bien rodée, fort de son expérience, intègre bien l’évolution du cyclisme, malgré la principale difficulté : le budget. Elle bénéficie actuellement de 160 000 euros, ce qui est "très bien" assure le président. Pour l’avenir, le nouveau président veut se laisser le temps de réfléchir. Si la course décide de monter de niveau dans les années à venir, ça implique un budget plus important pour payer les télévisions.

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