Selon la direction de l'entreprise placée en redressement judiciaire, plusieurs dossiers de reprise ont été déposés pour proposer un avenir à Rinaldi structal. Les dossiers doivent être examinés par le tribunal de commerce à la fin du mois. Un espoir de survie pour le fabricant de façades en aluminium, propriétaire de l'usine de Pinon dans l'Aisne.
L'information a été communiquée hier, lundi 3 avril, lors d'un comité social et économique central de Rinaldi structal. Plusieurs dossiers ont été déposés pour la reprise de l'entreprise actuellement en difficulté et spécialisée dans les menuiseries en aluminium. Elle compte notamment l'important site de production de Pinon dans l'Aisne employant 77 personnes.
Selon Walter Bourdier, le directeur Général de la société, contacté pas nos soins : "plusieurs offres ont été déposées. C'est confirmé. Je les ai eues en détail." Le dirigeant juge ces offres intéressantes. "On est très satisfaits".
Pas de détails à ce stade. Le contenu précis de ces offres reste confidentiel, notamment leur origine, leur nature ou leur périmètre. Selon nos informations néanmoins, 6 offres auraient été déposées dont 4 prévoiraient la reprise de l'ensemble des sites de l'entrtoutse.
C'est en tout cas une nouvelle porteuse d'espoir pour les 77 salariés du site de l'Aisne. Jusqu'il y a peu, ils peinaient encore à entrevoir un avenir pour l'usine de Pinon. Ils avaient néanmoins décidé de poursuivre le travail malgré les difficultés. Parallèlement, de nombreux contacts étaient pris pour faire connaitre la situation et alerter jusqu'au plus haut niveau les différents acteurs du monde politique et économique sur le risque de disparition de leur important savoir-faire.
Des réalisations emblématiques
L'entreprise Rinaldi Structal, spécialisée dans les menuiseries en aluminium, fait en effet figure de fleuron industriel. Elle a notamment participé à la construction de la pyramide du Louvre, du musée du quai Branly, de Bercy et se préparait à travailler pour la réalisation de la nouvelle tour Pleyel à Saint-Denis en lien avec les Jeux olympiques de Paris.
Pour Christophe Quehant, délégué syndical C.F.D.T. de l'usine axonaise, c'est évidemment une bonne nouvelle. "Il y a plusieurs offres qui sont intéressantes. J'attends la dernière ligne droite pour être pleinement satisfait. Il y a quelques offres sous conditions. Elles peuvent être améliorées jusqu'au 24 avril. Elles seront discutées", analyse le représentant.
Les offres ne peuvent qu'évoluer vers le haut estime la direction de Rinaldi structal. Le tribunal de commerce de Lyon doit examiner les différentes propositions et désigner l'éventuel repreneur le 27 avril prochain. Peut-être le début d'une nouvelle page pour l'entreprise.