Pour la première fois, le musée des Beaux-Arts Antoine Lécuyer à Saint-Quentin (Aisne) a ouvert ses portes aux donneurs pour leur permettre de réaliser un don de sang dans un cadre insolite, au cœur de la grande galerie. Après leur geste solidaire, ils ont pu admirer les collections du musée.
De drôles de visiteurs prennent place dans la grande galerie du musée Antoine Lecuyer de Saint-Quentin dans l'Aisne. Et s’ils s’allongent, ce n’est pas pour piquer un somme, mais bien pour sauver des vies en donnant leur sang. "C'est agréable de pouvoir donner son sang en regardant des tableaux", confie Noah. "Le fait de pouvoir regarder les toiles, ça permet d'avoir l'esprit ailleurs", abonde Jennifer. Même les habitués y prennent plaisir : "On découvre toujours des nouvelles choses, des petits détails que l'on n'a pas vus", souligne Benoît.
Ce public inhabituel est présent spécialement pour participer à une collecte organisée par l’établissement français du sang. Si le décor est innovant, les règles du don, elles, restent inchangées. "Il faut être âgé au minimum de 18 ans, faire plus de 50 kilos et bien s'hydrater et bien manger avant de donner, complètement l'inverse d'une prise de sang", explique Lucie Pires, infirmière.
"Permettre à chacun de passer un moment convivial"
Selon l’Établissement français du sang, un don sauve en moyenne trois vies. Les stocks de sang collectés ici ont vocation à être répartis sur l’ensemble du territoire. "L’idée, c'est de pouvoir mettre en avant le patrimoine, la culture, de pouvoir échanger avec les donneurs, de prendre un temps différent tout en réalisant un acte de générosité pour contribuer au stock national et de permettre à chacun de passer un moment convivial", indique Alexandre Defrance, responsable des prélèvements de Picardie de l'Établissement français du sang.
En plus du sentiment du devoir accompli, les donneurs repartent avec deux entrées gratuites, pour visiter les musées de la ville de Saint-Quentin.
Pour connaître les lieux où vous pouvez donner votre sang, rendez-vous sur le site de l'EFS.
Édité par Éline Erzilbengoa / FTV