Le champagne axonais a été mis à l'honneur et récompensé à nouveau au Salon de l’agriculture de Paris. La Maison Bernard Figuet a obtenu trois nouvelles médailles. Une fierté prise avec humilité par l’entreprise familiale.
Hiver, printemps, été, automne. Il n’y a jamais de temps mort dans les vignes de la Maison Bernard Figuet, dans l'Aisne. Et ce travail de longue haleine sur leurs champagnes a été une nouvelle fois récompensé, lundi 27 février, au Salon international de l’agriculture à Paris.
La Maison Bernard Figuet a obtenu trois nouvelles médailles, qui viennent s’ajouter au Prix d’Excellence remporté fin 2022, pour la constance de la qualité de sa production. Une fierté pour l’entreprise familiale dont le savoir-faire se transmet de génération en génération.
Récompensé depuis 2019
"Depuis 1952, nous faisons tout de A à Z", explique avec fierté Eric Figuet, gardien du domaine du même nom. Avec l'appui de sa femme, de son fils et ses salariés, l'homme perdure les mêmes gestes depuis quatre générations afin de préserver les saveurs qui ont forgé la réputation de son domaine.
Pour donner encore plus d'éclat au blason de leur maison, la famille Figuet décide de participer au Salon de l'agriculture de Paris en 2019. "On ne pensait pas, dès la première année, recevoir deux médailles d’argent. C’était énorme", livre le dirigeant du domaine.
Cela fait aujourd'hui quatre années consécutives que la maison perçoit un prix dans ce salon. En 2023, ce sont deux médailles d’or et une médaille de bronze sur cinq champagnes du domaine. "Un peu de fierté. Mais on ne changera pas notre façon de travailler. Par ailleurs, on travaillera toujours autant", répond humblement Maxime Figuet, le fils.
Une volonté de rester en France
Malgré de maintes victoires qui pourraient leur monter à la tête, la maison Bernard Figuet veut rester modeste dans sa manière de faire et ne pas s'exporter dans le monde entier. "Notre entreprise fonctionne très bien sur le marché français. Nous n’avons pas l’envie de partir à l’international. Ce n’est pas notre but", souligne Isabelle Figuet, en charge de l’administratif et de la commercialisation de la marchandise.
J’ai envie de continuer ce métier, de transmettre le savoir-faire et garder ces récompenses afin de valoriser nos champagnes.
Maxime Figuet
Pour cause, les ventes ne cessent d'être juteuses sur le marché français. "Mon grand-père vendait, dans les années 50, près de 500 bouteilles. En 2022, nous en sommes à 120 000", se réjouit Eric Figuet. Sa femme ajoute que "l’année 2022 a été une récolte fabuleuse. On va tirer environ 128 000 bouteilles, voir 130 000 grands maximums".
L'autre volonté de la famille Figuet est de perdurer les traditions et en famille. "Ce serait la meilleure récompense pour nous si cela continue dans les années à venir, surtout avec nos enfants", raconte avec émotion, le père de famille.
Avec Camille Di Crescenzo / FTV