À 18 ans ans, Ilham El Khallouki a obtenu la mention très bien avec plus de 20 de moyenne au baccalauréat. Scolarisée au lycée européen de Villers-Cotterêts, dans l'Aisne, la jeune fille se prépare à entrer en classe préparatoire à Paris à la rentrée.
"Le jour où j’ai récupéré mes notes, j’ai eu du mal à croire à cette belle nouvelle. J’ai toujours été une très bonne élève et beaucoup étudié, mais j’ai du mal à réaliser quand le travail paye".
Le relevé de notes d’Ilham pourrait faire rêver n’importe quel parent de lycéen : 20 en SES, 20 en sciences politiques, 20 en anglais, 20 en espagnol et 20 en latin. Sa plus mauvaise note ? Un 16 en sport. Grâce au jeu des options, la jeune fille de 18 ans a ainsi obtenu son baccalauréat ES mention Très Bien avec une moyenne de 20,20/20. "J’ai toujours voulu donner le meilleur de moi-même, ajoute Ilham. J’ai beaucoup travaillé mais je ne pensais pas aux notes car c’est trop de pression. Je pensais surtout à apprendre, à m’enrichir, à grandir intellectuellement".
Son seul regret ? Ne pas avoir pu passer le bac dans les conditions habituelles. "C’est vrai que c’était une fin de lycée étrange, on n’a pas pu s’essayer à cet examen qui aurait pu être une bonne expérience pour les études supérieures. Ce bac a été un peu oublié et dévalorisé par le Covid" reconnaît-elle.
Une lycéenne modèle
Ces conditions inédites sont loin diminuer la fierté de sa mère, Ouafae Chedadi : "Je n’ai jamais pu réaliser mes rêves et faire des études supérieures, regrette-t-elle. Donc c’est important que ma fille réussisse, je l’ai toujours poussée à faire des études et à avoir les meilleures notes".La mère de famille espérait même voir sa fille battre le record de Myriam Bourhail, meilleure bachelière de France 2014 avec 21,03 de moyenne et également élève au lycée européen de Villers-Cotterêts. "C’est vrai que je n’ai jamais été satisfaite des résultats d’Ilham car je savais qu’elle était capable de faire plus. Je voulais aussi qu’elle dépasse Myriam mais je suis quand même très fière d’elle".
Malgré ce beau diplôme, la jeune fille ne compte pas profiter bien longtemps de ses vacances d’été. À la rentrée, elle intégrera une classe préparatoire en droit et économie à Paris pour préparer le concours de l’Ecole Normale Supérieure. "On a reçu des devoirs à faire pendant les vacances, ça va être chargé. Il va falloir beaucoup travailler !" conclut-elle.