L'homme signalé jeudi par les services belges à leurs homologues français, et soupçonné d'avoir voulu se rendre en France touchée jeudi soir par un attentat sur les Champs-Elysées,
s'est présenté dans un commissariat d'Anvers, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, vendredi.
"L'homme faisant l'objet d'un avis de recherche diffusé par les autorités belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers", a déclaré à l'AFP, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. Interrogé sur cette fiche de recherche sur Europe 1, M. Brandet en avait confirmé l'existence tout en s'interrogeant sur un lien avec l'attentat commis jeudi soir sur les Champs-Elysées, au cours duquel un policier a été abattu, deux autres fonctionnaires blessés, ainsi qu'une touriste étrangère. L'assaillant, un Français de 39 ans, a été abattu par les policiers.
L'homme signalé par les Belges "est-il lié de près ou de loin à ce qui s'est passé sur les Champs-Elysées ? Je ne peux pas vous le dire et en tout cas, il est trop
pour le dire, il y a un certain nombre d'informations à vérifier", avait-il indiqué avant d'ajouter : "On ne peut se permettre de fermer aucune porte."
Un homme "très dangereux"
Selon un porte-parole du parquet fédéral belge, interrogé vendredi par l'AFP, "tout ce que qu'on peut dire, c'est qu'à l'heure actuelle, à 09h15 ce matin, il n'y a pas de lien entre cet événement (la fusillade à Paris, ndlr) et la Belgique", même si "l'enquête se poursuit activement en étroite collaboration avec les enquêteurs
français".
Selon une source proche de l'enquête sur l'attentat des Champs-Elysées, l'homme signalé par les Belges, âgé de 35 ans et présenté comme "très dangereux", devait être entendu dans un dossier belge. Lors d'une perquisition, les autorités belges avaient trouvé un billet de Thalys pour la France en date du 20 avril 2017, des armes à feu et des cagoules.