L'état d'urgence décrété par François Hollande le soir du 13 novembre a déjà été prolongé à trois reprises, en novembre 2015, puis en février et mai 2016. Il devait initialement s'achever le 26 juillet sans être renouvelé, Mais après la tuerie de Nice, il est prolongé de trois mois.
L'état d'urgence permet de mener des perquisitions d'assigner à résidence toute personne jugée "dangereuse pour la sécurité et l'ordre public" et d'ordonner des perquisitions à domicile de jour comme de nuit sans passer par l'autorité judiciaire. L'état d'urgence, dont le bilan en matière de sécurité est contesté autorise les préfets à prendre des mesures comme la fermeture de salles de spectacles ou de lieux de réunions, d'interdire des rassemblements. Cela ne signifie pas que les manifestations sont automatiquement interdites.
la circulation, des personnes ou des véhicules, à certains endroits, à certaines heures. Les autorités peuvent instaurer des zones où le séjour des personnes est réglementé. Des associations considérées comme dangereuses peuvent être dissoutes en Conseil des ministres. Le ministère de l'Intérieur peut bloquer des sites internet qui encouragent le terrorisme.
Dans la région, 100 militaires supplémentaires ont été affectés pour sécuriser le territoire, en complément du plan vigipirate. Cette prolongation de l'état d'urgence ne signifie pas forcémenent de nouveaux renforts.