La fille du dessinateur belge s'est confiée à nos confrères de L'Avenir.
Gaston Lagaffe, le héros flegmatique, inventeur calamiteux et dormeur invétéré. Gaston Lagaffe et son chat, sa mouette, son gaffophone, ses contraventions, ses rapports hiérarchiques délicats et son "M'enfin" légendaire... Gaston Lagaffe, icône de la bande dessinée belge. Était-il vraiment possible d'en rater l'adaptation à ce point ?
Pour la fille de Franquin, Isabelle, la réponse est clairement Oui. "Ça fait mal, très mal même, car j’assiste impuissante au désastre, en espérant de tout cœur que le public saura distinguer le bon grain de l’ivraie, si je puis dire" déclare-t-elle dans un entretien à L'Avenir.
Une première version "inqualifiable"
Même si elle ne possède aucun droit moral sur l'œuvre de son père, Isabelle Franquin a pu consulter la première ébauche du scénario, "inqualifiable, pleine d'aberrations. Gaston y abandonnait son chat et sa mouette. Ou chauffait la start-up où il travaille en introduisant un tuyau d’arrosage dans le derrière d’une vache, raconte-t-elle. Là, j’ai dit 'niet'.""
Critiques injustes pour le réalisateur du film, Pierre-François Martin-Laval (qui joue également Prunelle) qui répond que "c’est une BD culte. Moi-même, si on m’avait dit : 'Tel réalisateur va adapter Gaston', je crois que j’aurais eu des préjugés. Pas la violence de certains, qui n’ont d’ailleurs pas vu le film".
Sortie en salles le mercredi 4 avril. Le premier rôle y est interpété par l'acteur Théo Fernandez.