Elle a marqué les esprits et inspiré une chanson à Renaud . Aujourd'hui, en soutien aux forces de l'ordre brutalisées ces derniers temps, la photo a été placardée sur le fronton de l’hôtel de ville de Cambrai, la ville d'origine de Thierry Keup : l'embrasseur !
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En janvier dernier, une photo avait fait le tour du monde . On y voyait un nordiste qui prenait dans ses bras un policier lors de la grande manifestation parisienne, après les attentats de Paris ." C'était un acte assez spontané, affirme Thierry Keup. L'émotion, elle était plus envers une image, principalement celle de tous ceux qui représentent l'ordre et qui d'habitude reçoivent plutôt des pavés . Et ce jour-là, il n'y avait pas de pavés mais des applaudissements."
Quatre mois après, et alors que les agressions visant les policiers se multiplient, la photo s'affiche sur le fronton de l’hôtel de ville de Cambrai . En signe de solidarité .
Il n'a pas changé d'avis
Aujourd'hui, Thierry Keup est révolté quand il voit que l'on prend les forces de l'ordre, pour cible.par les agressions qui visent les policiers. Il refuse de croire en une haine « anti-flic » de la part de manifestants convaincus. "
On n'a pas le droit de traiter la police comme je vois là. Pour moi, c'est inconcevable. On n'a pas le droit de faire ça. Ces gens ne sont pas responsables, pas bien dans leur tête." Le professeur de pâtisserie assure faire partie d'une majorité silencieuse, celle qui aime sa police.Et il le répète à son nouvel ami, CRS, dès qu'il en a l'occasion.