Après une grève historique le 13 janvier, quatre syndicats enseignants appellent à une nouvelle journée de mobilisation pour réclamer plus de moyens et protester contre le protocole sanitaire.
Les personnels de l'éducation n'ont pas l'intention de relâcher la pression. Après une mobilisation historique le 13 janvier, quatre syndicats enseignants (FSU, CGT, FO et Sud), rejoints par trois syndicats lycéens et la Fédération des conseils de parents d'élèves appellent à poursuivre la mobilisation ce 20 janvier, puis à une grève massive le 27 janvier.
D'autres organisations syndicales ont choisi de ne pas relayer l'appel à la grève, mais partagent la volonté de "maintenir la pression".
Les rassemblements dans la région
Des rassemblements sont prévus à 12h30 à Amiens et Maubeuge, à Beauvais à 14h30, ainsi qu'à Lille à 17h30, Cambrai et Dunkerque à 18h. À noter qu'un rassemblement a déjà eu lieu ce 19 janvier à Arras, et qu'un autre est prévu à Laon samedi à 14h.
Côté revendications, elles restent les mêmes que le 13 janvier et concernent à la fois les enseignants, les assistants d'éducation et les AESH (accompagnants d'élèves en situation de handicap) : plus de moyens pour assurer la sécurité sanitaire des élèves et des personnels, des revalorisations salariales, et des "recrutements massifs".
Certaines organisations syndicales demandent également le report des épreuves de spécialité du baccalauréat prévues en mars, estimant que les élèves ne seront pas suffisamment préparés à cause des absences et des isolements qui se multiplient.
Une protestation à vélo
Pendant ce temps-là, le groupe d'enseignants nordistes qui s'est lancé le défi de pédaler de Roubaix à Paris poursuit son périple. Une opération organisée par le SNUIpp-FSU Roubaix-Tourcoing, pour réclamer l’ouverture de postes supplémentaires au concours de professeur des écoles.
Partis de Roubaix mardi 18, ils sont déjà passés par Arras et Amiens, et partent aujourd'hui vers Beauvais, dernière étape avant l'arrivée à Paris prévue vendredi 21, au siège du ministère de l'Éducation nationale, rue de Grenelle. "On voudrait sorti du bricolage permanent, on voudrait des conditions de travail sereines dans les écoles. C'est pour ça qu'on réclame des emplois pérennes, avec des gens qui sont formés, qui peuvent faire leur travail, sur qui on peut compter de façon continue du début à la fin de l'année, plutôt que de courir après des contractuels ou des retraités dés qu'on a un problème", avait expliqué FrançoisVan Der Goten, co-secrétaire du SNUipp Roubaix Tourcoing, le jour du départ.