Coronavirus : malgré le confinement, la qualité de l'air ne s'améliore que très peu dans les Hauts-de-France

Malgré le confinement, la qualité de l'air dans les Hauts-de-France ne connaît pas d'amélioration suffisamment importante pour être ressentie par l'homme. La pollution aux particules reste équivalente aux données recoltées en dehors de l'épidémie de coronavirus.

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Les conclusions d'ATMO, l'organisme qui controle la qualité de l'air dans les Hauts-de-France, sont un peu décevantes. Depuis le début du confinement le 17 mars 2020, la qualité de l'air s'est améliorée certes, mais si peu que l'homme ne peut pas profiter de ces changements. La semaine dernière, la région a même connu un pic de pollution aux poussières en suspension.  
 



Dioxyde d'azote : la qualité de l'air près des axes routiers s'améliore 


L'inverse aurait été surprenant ; depuis le début du confinement, la quantité de dioxyde d'azote près des axes routiers a diminué de 50% selon ATMO. Dans le reste de la région, la diminution avoisine plutôt les 2%. 

 


Le dioxyde d'azote est un polluant atmosphérique émis principalement par les véhicules mais aussi par le chauffage résidentiel. Comme les températures ont baissé la nuit depuis le début du confinement, les Nordistes montent le chauffage. La quantité de dioxyde d'azote dans l'air a donc parfois même augmenté la nuit. 


Pollution aux particules : aucune amélioration visible 


ATMO est formel : la baisse du trafic n'a pas d'impact visible sur les concentrations de particules mesurées. Les activités industrielles et le transport des marchandises continuent d'émettre des particules qui déteriorent la qualité de l'air. 
 
Pour les particules PM10, à l'origine du pic de pollution de la semaine dernière, ATMO indique que "Le début du mois de mars se caractérise par des niveaux de particules plutôt bas, en lien avec des conditions météorologiques perturbées. La mise en place du confinement coïncide avec l’arrivée de conditions printanières propices à la formation de particules secondaires, à partir de polluants émis par le transport, les industries, le chauffage et l’agriculture."

La météo et l'arrivée du printemps ont donc aussi eu un impact sur la concentration de particules dans les Hauts-de-France. 

 
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