Le joueur Nordiste porte sur ses épaules la victoire des Bleus contre les Italiens menés par Fabio Fognini
Lucas Pouille a l'opportunité de qualifier la France pour les demi-finales de Coupe Davis dimanche, grâce au succès expéditif en double de Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert face à des Italiens transparents samedi à Gênes.
Pas favori, le duo français l'a emporté sans puiser dans ses ressources sur la terre battue de Valletta Cambiaso, où Fabio Fognini et Simone Bolelli se sont désintégrés en moins de deux heures.
"Pierre-Hugues et Nico ont fait un match plein, quasi parfait. C'était vraiment bien", a apprécié le capitaine des tenants du titre Yannick Noah, qui rêve de prolonger l'aventure avec un duel à domicile en septembre face à l'Espagne ou l'Allemagne. L'icône du tennis français, qui vit sa dernière campagne sur le banc, ne s'attendait sûrement pas à une victoire aussi facile.
Mahut et Herbert filaient vers la victoire comme si de rien n'était, pour mettre Pouille dans des conditions idéales dimanche.
La tâche du Nordiste numéro un des Bleus (11e mondial), qui a souffert pour l'emporter vendredi face à Andreas Seppi, ne s'annonce toutefois pas simple, tant Fognini est réputé pour être capable du meilleur comme du pire. Quel visage montrera-t-il dimanche sur le court?
Celui d'un conquérant comme vendredi face à Chardy où celui de quelqu'un qui semblait avoir vite baissé les bras samedi en double?
Le bon bilan de Fognini contre Pouille
Pour se rassurer, le fantasque joueur de San Remo (20e mondial) peut s'appuyer sur son bilan face à Pouille. Il a remporté deux de leurs trois duels, dont le seul disputé sur terre battue à Hambourg en 2015.
Le Loonois, s'il a encore progressé cette année en intégrant pour la première fois le top 10 (10e fin mars), a jusqu'ici laissé une impression mi-figue mi-raisin en Coupe Davis.
Il n'a jamais battu un joueur du top 20 dans cette compétition, s'inclinant contre le Croate Marin Cilic en 2016 (demi-finales) puis face à David Goffin lors de la finale remportée par les Bleus à Villeneuve-d'Ascq en novembre dernier.
Sa plus belle proie jusqu'ici reste le Britannique Kyle Edmund, classé 47e mondial il y a un an à Rouen (quarts).