Covid-19 : +42% de nouveaux cas positifs par rapport à la semaine dernière en Hauts-de-France

La remontée des cas de Covid-19 était en partie attendue explique l'épidémiologiste Philippe Amouyel qui rappelle l'importance d'une quatrième dose pour les +60 ans. Le point au 24 juin 2022 en France et dans la région et les explications du scientifique.

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Dans les Hauts-de-France, par rapport à la semaine dernière (qui marquait déjà un bond de +36% de nouveaux cas), on compte encore +42% de cas positifs. Dans la région, le taux d'incidence, c'est-à-dire le nombre de personnes positives pour 100 000 habitants sur 7 jours est de 389, et on compte 21 192 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente.   

En France, quelque 80 000 nouveaux cas par jour sont remontés avec un taux d'incidence de 500 (nombre de cas positifs pour 100 000 habitants sur 7 jours). Il y a une "remontée", une "reprise des transmissions et des contaminations", explique Philippe Amouyel, épidémiologiste, au CHU de Lille, qui ne distingue pas de particularité spécifique à la région, de différence notable entre les situations régionale et nationale. 

L'immunité globale en baisse 

on sait que la majeure partie des troisièmes doses, injectées entre le 15 décembre 2021 et le 15 février 2022, actives cinq ou six mois, commencent à être moins efficaces

Philippe Amouyel, épidémiologiste CHU de Lille

France 3 hauts-de-France

Le spécialiste avance deux causes pour expliquer cette remontée du nombre de cas. La première, est liée au calendrier et à la date des derniers rappels massifs de l'hiver. Depuis mars-avril : "on sait que la majeure partie des troisièmes doses, injectées entre le 15 décembre 2021 et le 15 février 2022, actives cinq ou six mois, commencent à être moins efficaces". 

La deuxième vient une situation immunitaire en baisse : "on sait également que seulement un tiers des +80 ans ont eu leur quatrième dose (ou deuxième dose de rappel). Du coup, ces personnes ont une immunité qui baisse". Tout comme, elle baisse aussi pour les personnes contaminées par Omicron entre janvier et mars (15 à 20 millions de personnes en France).  Résultat, inévitablement, " le contexte global immunitaire baisse".

Des variants BA.4 et BA.5 plus transmissibles

Sur les caractéristiques des variants d'Omicron : BA.4 et BA.5, Philippe Amouyel rappelle qu'ils sont "10% à 20% plus transmissibles et qu'ils échappent en partie à l'immunité acquise grâce aux vaccins". Ces variants doivent d'ailleurs être dominants en France, actuellement.

Dans les Hauts-de-France, les hospitalisations et le taux d'occupation des places en réanimation restent stables. La tension hospitalière est de 11% (Oise) à 26% (Aisne), 19% (Nord et Somme), 18% dans le Pas-de-Calais.

Ceci dit, à l'approche de l'été et de ses vagues de chaleur, voire de canicule, Philippe Amouyel rappelle l'importance du vaccin et des moyens de prévention : "La quatrième dose pour les +60 ans, les plus âgés, les plus fragiles et ceux qui ont des comorbidités est plus que conseillée" insiste l'épidémiologiste qui conseille également le masque dans les endroits fréquentés (type transports en commun) pour ces personnes.  
 

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