Dimanche, c'est à Saint-Quentin que le meilleur pêcheur sportif de France sera sacré, au terme de trois jours de compétition.
Les 45 meilleurs pêcheurs français sont à Saint-Quentin, ce weekend, pour le championnat de France individuel de pêche au coup, 1ère division. "Vous voyez le Real de Madrid ? C'est le niveau", s'enthousiasme Christophe Voirin, membre de l'organisation, avant de nuancer : "Bon, peut-être pas le niveau européen... mais la Ligue 1 !"
Des Bleus et des locaux
C'est vrai qu'il y a du beau monde dans l'Aisne. Notamment les membres de l'Équipe de France, forcément favoris : Didier Delannoy, Stéphane Pottelet, Maxime Duchesne, Stéphane Linder… et bien sûr l'Axonais Diego Da Silva, tricolore depuis une quinzaine d'années.
Deux Saint-Quentinois sont aussi en compétition : David Pouillard, licencié à Laon ; et Martin Jimmy, licencié dans le nord, plusieurs fois champion de France et du monde en équipe.
Les sponsors à l'affût
Les participants seront répartis sur 3 secteurs et le championnat se jouera en 3 manches de 4 heures (une par jour). Le pêcheur totalisant le moins de points sera sacré champion de France de pêche 2018.
"Ca ouvre les portes à l’équipe de France", explique Christophe Voirin. Mais ce n'est pas le seul intérêt de la compétition : "Toutes les grandes marques de la pêche sont présentes et suivent les résultats de près, pour sponsoriser les lauréats. Il n'y a pas d'argent à gagner ce weekend, mais de la notoriété, de l'image, un impact médiatique."
Des centaines de spectateurs attendus
Les manches se dérouleront de 13h à 17h vendredi et samedi , et de 10h30 à 14h30 dimanche. Chaque jour, surtout le weekend, Christophe Voirin s'attend à voir "300 ou 400 spectateurs" : "En plus le soleil sera là et les lieux s'y prêtent très bien, on a délimité un espace sur la pelouse pour le public, derrière les pêcheurs."
La popularité de la pêche sportive dans la région (près de 800 licenciés) traverse les générations. Parmi les 45 pêcheurs en lice, "il y en a qui ont 55-60 ans et qui sont sur le circuit depuis une trentaine d'années, raconte Christophe Voirin. Mais cette année, il y a beaucoup de jeunes d'une vingtaine d’années : c’est l’avenir !"