La ministre de l'Environnement et de l'Énergie, Ségolène Royal, a annoncé vendredi l'ouverture de la phase de dialogue concurrentiel de l'appel d'offres de l'éolien en mer au large de Dunkerque, lors d'une visite dans cette ville.
Cette phase de dialogue concurrentiel "est une nouveauté introduite par la loi de transition énergétique pour tenir compte du retour d'expérience des premiers champs éoliens en mer", a expliqué Ségolène Royal lors d'un discours à l'Hôtel de Ville de Dunkerque. Cette phase "permet d'échanger avec les candidats sur le cahier des charges et de leur donner la possibilité d'améliorer leur offre en cours de procédures".
"La sélection des candidats avec lesquels le dialogue pourra se poursuivre s'opèrera en mars prochain", a précisé la ministre. En avril dernier, la ministre avait annoncé que le troisième appel d'offres français pour la pose d'éoliennes en mer concernerait une zone au large de Dunkerque.
Création d'emplois
"Ce troisième appel d'offres s'inscrit dans le cadre de la politique très ambitieuse et transversale que je porte en faveur des énergies renouvelables en mer. L'objectif est de donner de la visibilité aux filières pour que la France conserve un temps d'avance et ainsi maximiser les retombées économiques et les créations d'emplois", a poursuivi la ministre.Un premier appel d'offres avait attribué en 2012 à EDF trois parcs éoliens de 500 MW chacun à Courseulles-sur-mer (Calvados), Fécamp (Saine-Maritime) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et un quatrième parc de même capacité à l'Espagnol Iberdrola à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Le deuxième appel d'offres avait été remporté en mai 2014 par un consortium mené par Engie (ex-GDF Suez) pour la construction de deux parcs éoliens d'une capacité totale de 1.000 MW, l'un au large du Tréport (Seine-Maritime), l'autre près des îles d'Yeu et de Noirmoutier (Vendée).