Les nuits des étoiles sont un rendez-vous pour tous les amateurs d'astronomie. Observation du soleil, des planètes, activités et explications d'astronomes vous seront entre autres proposées. Féru d'astronomie ou jeune amateur, ce sera l'occasion de rêver, la tête dans les étoiles.
Du vendredi 6 au dimanche 8 août 2021 se tient la 30ème édition des nuits des étoiles. Dans les Hauts-de-France, une dizaine d'activités seront animées par des équipes d'astronomes bénévoles.
Au programme : "guetter les étoiles filantes et partager le spectacle de ces poussières de comètes filant sur la voûte étoilée en racontant l'histoire du Système solaire. Notre histoire", explique l'Association Française d'Astronomie sur son site internet.
Un mot d'ordre pour ces nuits des étoiles : l'astronomie pour tous.
L'astronomie, "c'est pas si compliqué"
Au programme, des observations en tout genre du ciel et de ses mystères. A l'Astroclub Andromède à Lassigny (Oise), "on commence à 17 heures par une construction et le lancement de fusées à eau, principalement pour les enfants, explique Marc Catrycke, président de l'association et professeur de sciences. On va observer le soleil avec de télescopes adaptés, le but étant principalement d'observer des protubérances et des tâches sur le soleil."
Le soir, à partir de 21h30, une observation de "Jupiter et de Saturne, les deux plus grosses planètes du Système solaire, sera proposée". Les constellations seront expliquées aux visiteurs, petits et grands : "d'abord, ce qu'on peut voir à l'oeil nu, surtout grâce au téléscope. Aussi, on explique l'observation du ciel profond, c'est-à-dire des objets qu'on ne voit pas à l'oeil nu, qu'on repère à l'intérieur des constellations, qui peuvent être des étoiles doubles, des nébuleuses, des amas et également d'autres galaxies."
On va observer le soleil avec de télescopes adaptés, le but étant principalement d'observer des protubérances et des tâches sur le soleil.
Le but est de créer des vocations mais surtout "de transmettre, de répondre aux questions du public. Il y en a toujours car il y a un côté fascinant, constate Marc Catrycke, qui a l'habitude des collégiens et intervient dans les écoles. On veut montrer que c'est pas si compliqué et que c'est accessible. Il n'y a pas besoin d'un bac +8 pour faire de l'astronomie sur un stade de foot par exemple."
"Savoir se repérer dans le ciel"
Du côté du Club d'Astronomie de Dunkerque (Nord), Philippe Sénicourt, animateur au planétarium et trésorier de l'association, explique que "chaque année, on s'associe avec le Palais de l'Univers et des Sciences de Cappelle-la-Grande. L'après-midi, s'il fait beau, on fera une observation solaire, puis nocturne où on essaiera d'observer trois planètes visibles : Venus, Saturne et Jupiter".
L'observation du ciel et des constellations permettra aux visiteurs de "savoir se réperer dans le ciel, retrouver la grande et la petite ours, voir les grandes constellations, les amas d'étoiles, des objets plus lointains comme des galaxies et des nébuleuses. Comme ils ne prévoient pas une météo top ce week-end, on verra ce qu'on peut faire."
On souhaite que les gens prennent conscience que la Terre est un tout petit point dans l'univers, qu'il y a des choses à voir dans l'univers.
Comme pour l'Astroclub Andromède, le Club d'Astronomie de Dunkerque veut "vulgariser l'astronomie. On souhaite que les gens prennent conscience que la Terre est un tout petit point dans l'univers, qu'il y a des choses à voir dans l'univers", poursuit Philippe Sénicourt. Autre point important à leurs yeux : la protection du ciel nocturne. "On veut apprendre aux personnes à ré-observer le ciel", car la pollution lumineuse des villes empêche de le faire, "alors que la voie lactée et certaines constellations étaient visibles avant."
Cette "grande messe pour les personnes qui veulent découvrir le ciel" est ouverte à tous et toutes : du néophyte au confirmé.