La Panne, en Belgique au bord de la mer du Nord. Une stèle rend hommage à la reine Elisabeth pour son dévouement auprès des blessés pendant la Grande Guerre. « La reine-infirmière », le nom restera dans la légende aux côtés du roi Albert mais l’épouse du roi des Belges fut bien plus que cela.
La reine de coeur
Quand son époux devient roi des Belges en 1909, elle s’engage pleinement dans sa tâche de reine. Elle crée des œuvres de bienfaisance et s’implique dans la vie artistique et intellectuelle du royaume.Cette princesse d’origine bavaroise joue du piano et du violon, pratique la photographie, parle le français et l’anglais.
Le 1er août 1914, Elisabeth aide le roi Albert à rédiger en allemand une lettre adressée à l’Empereur Guillaume II ; Un appel à faire respecter la neutralité de la Belgique qui ne sera pas entendu.
L ‘allemand, la langue maternelle de la reine.
Elle vit comme un déchirement la guerre qui éclate, blessée parce qu’elle qualifie de barbarie germanique. Lorsque les Allemands envahiront la Belgique, elle dira : « entre eux et moi, un rideau de fer est tombé.» Elisabeth est désormais belge, à tout jamais. Elle passe les 4 longues années de la guerre, ici, à La Panne auprès de son mari.Elle apporte régulièrement son soutien aux blessés de l’hôpital de l’Océan.
A la fois, femme de devoir, artiste, intellectuelle, anticonformiste, Elisabeth est la première reine de Belgique à entrer dans la lumière. Elle meurt en 1965 à l’âge de 89 ans.
durée de la vidéo : 00h01mn53s
<h2>La reine Élisabeth de Belgique, « la reine-infirmière »</h2>
<p>La Panne, en Belgique au bord de la mer du Nord. Une stèle rend hommage à la reine Elisabeth pour son dévouement auprès des blessés pendant la <a href="https://www.lumni.fr/dossier/la-guerre-de-1914-1918-premiere-guerre-mondiale" target="_blank">Grande Guerre</a>. « La reine-infirmière », le nom restera dans la légende aux côtés du roi Albert, mais l’épouse du roi des Belges fut bien plus que cela.</p>
<p>Quand son époux devient roi des Belges en 1909, elle s’engage pleinement dans sa tâche de reine. Elle crée des œuvres de bienfaisance et s’implique dans la vie artistique et intellectuelle du royaume. Cette princesse d’origine bavaroise joue du piano et du violon, pratique la photographie, parle le français et l’anglais.</p>
<p>Le 1<sup>er</sup> août 1914, Élisabeth aide le roi Albert à rédiger en allemand, sa langue maternelle, une lettre adressée à l’empereur <a href="https://www.lumni.fr/video/le-kaiser-guillaume-ii" target="_blank">Guillaume II</a> : un appel à faire respecter la neutralité de la Belgique qui ne sera pas entendu. Elle vit comme un déchirement la guerre qui éclate, blessée parce qu’elle qualifie de barbarie germanique. Lorsque les <a href="https://www.lumni.fr/video/1914-les-premiers-combats-apocalypse-la-1ere-guerre-mondiale" target="_blank">Allemands envahiront la Belgique</a>, elle dira : <em>« Entre eux et moi, un rideau de fer est tombé. »</em> Élisabeth est désormais belge, à tout jamais. Elle passe les 4 longues années de la guerre, ici, à La Panne auprès de son mari. Elle apporte régulièrement son soutien aux blessés de l’hôpital de l’Océan.</p>
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<div>Par F. Mabille</div>
<div>Source archives : BDIC Fonds Valois - Gallica</div>
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