11 novembre 1918, signature de l’Armistice. Mais ce jour-là en Belgique, les obus continuent de tomber près de Mons, la tension est encore vive à Liège et Bruxelles.
Il faudra attendre le 28 novembre pour que la Belgique soit entièrement libérée. Cette libération est un soulagement. Car ce petit pays est le seul du front de l’ouest à avoir souffert d’une occupation quasi-totale.
18 juillet 1918, les Alliés lancent l’offensive finale, c'est le début de la reconquête de la Belgique, avec les Belges qui intensifient leur engagement à partir de septembre. Le 7, le roi Albert 1er prend la tête des armées de libération de son pays : 170 000 hommes.
Le 28, dix des douze divisions que compte l’armée belge sont engagées dans la bataille de la crête des Flandres.
Mais les Allemands rassemblés sur la Lys résistent. La France vient en soutien. A la mi-octobre, les soldats belges et français réussissent la jonction sur l’Escaut, en amont de Gand.
Ils libèrent des villes presque vides car dès le début du conflit, ½ million de Belges ont fui, certains à l’étranger. Le retour de ces exilés est d’ailleurs difficile. Ils sont vus comme des privilégiés par ceux restés au pays.
Le bilan de la guerre est lourd pour ce petit pays de 7 millions d’habitants : plus de 100 000 morts, civils et militaires.
Les zones de combat sont dévastées. On reloge la population en urgence dans des baraquements. 242 communes incapables de financer leur reconstruction se font adopter par l’Etat.
Ce n’est qu’en 1922 que le Parlement belge retiendra le 11 novembre comme date de commémoration de la Grande Guerre. Il avait d’abord choisi le 4 août, 4 août 1914, premier jour de l’invasion de la Belgique.
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