Dans un livre qui sort ce jeudi, Dominique Strauss Kahn évoque l'affaire Carlton.
L'ex-patron du Fonds monétaire international (FMI) s'est confié à son biographe attitré, Michel Taubmann, dont le livre Affaires DSK, la contre-enquête (Ed. du Moment) paraît jeudi 1er décembre.
Selon des extraits publiés par Paris Match, DSK évoque également l'affaire du Carlton et sa vie sexuelle en général.
Le biographe revient aussi sur les soirées en compagnie de prostituées évoquées en marge de l'affaire de proxénétisme du Carlton de Lille, dans laquelle DSK est cité à de nombreuses reprises. Il a d'ailleurs demandé à être entendu par les enquêteurs.
"Lors de ces soirées galantes, il ne débourse jamais un centime", écrit Michel Taubmann. "Il ne se pose pas la question de savoir si ses partenaires d'un soir sont rémunérées, ce qui n'est pas systématique."
"Dans la presse, on associe mon nom à la prostitution, c'est insupportable", affirme l'intéressé à son biographe. "J'ai participé à des soirées libertines, c'est vrai, mais d'habitude, les participantes à ces soirées ne sont pas des prostituées." "La prostitution, le proxénétisme, je les ai en horreur", ajoute-t-il. "Ce n'est pas moi, cela. Vous vous rendez compte des dégâts causés sur ma femme, sur nos enfants ?"
Par ailleurs, Dominique Taubmann, dans une interview à Paris-Match affirme que "ce n’est pas une salariée de l’UMP mais Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté épartementale du Nord, qui a informé" DSK du fait qu'il était espionné.
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