Une centaine d'élus de tout bord en colère se sont réunis aujourd'hui en mairie de Cambrai.
C'est un appel à l'aide. Celui des élus du Cambrésis qui se disent trahis par l'Etat après la disparition de la base aérienne de Cambrai. Plusieurs projets auraient du compenser cette perte économique. Tous ont été abandonnés selon eux. Une centaine d'élus en colère se sont donc réunis aujourd'hui en mairie de Cambrai. Objectif : fédérer la colère et essayer de trouver des moyens d'action pour l'avenir. "Moi j'ai passé un contrat avec l'Etat qui devait permettre de créer des centaines d'emplois et du jour au lendemain, le ministre dit non, ce contrat ne m'engage pas. Il y a des choses inacceptables", a déclaré François Xavier-Villain, maire divers droite de Cambrai.
L'armée prévoyait en effet d'implanter un centre de facturation employant 400 personnes puis un centre d'expertise avec 220 employés.
La base aérienne 103, installée il y a près de 60 ans, a marqué l'histoire de la ville de Cambrai et des alentours. Depuis 2008 et la réforme des armées, le Cambrésis savait qu'elle allait disparaitre avec les 1500 personnes qui y travaillaient.
Mais les élus et les habitants ont toujours voulu croire à un nouveau projet pour sauver le site. En pleine campagne électorale, il y a eu une proposition des élus locaux de droite pour faire de la base un parc à thème. Ce projet est toujours en cours.
Le conseil régional proposait,lui de transformer le site en énorme plateforme logistique.
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