Le député du Nord n'envisage pas de se rallier au socialiste François Hollande, pour l'élection présidentielle.
Le député du Nord et président du Parti Radical, Jean-Louis Borloo, a indiqué lundi sur Europe 1 qu'il n'envisageait "pas un changement d'alliance", alors qu'il était interrogé sur un possible ralliement au candidat socialiste, François Hollande.
"Je n'envisage pas pour ma part un changement d'alliance, ce n'est pas du tout mon propos", a assuré l'ancien ministre. "Je ne cherche pas de poste", a affirmé celui qui fut ministre pendant neuf ans. Il a indiqué qu'il ferait connaître son vote pour 2012 quand, a-t-il dit, "ma formation politique aura débattu de notre programme et qu'on aura discuté avec les différents partenaires.
Il a observé que tous les gouvernements en exercice étant "en très grande difficulté" à cause de la crise, il n'était "pas anormal que le gouvernement français le soit un peu également". "Mon sentiment profond, c'est que le programme socialiste, tel qu'il a été conçu, les socialistes eux-mêmes savent qu'ils doivent le revisiter complètement", a poursuivi l'ancien maire de Valenciennes.
Interrogé sur les chances de François Bayrou, président du MoDem, le responsable centriste, qui a jeté l'éponge dans la course à l'Elysée, a expliqué avoir "fait un choix inverse, parce que l'accès au deuxième tour va se faire à 26% et qu'il faut ensuite une majorité parlementaire". "Ca va se passer entre François Hollande et son programme, Nicolas Sarkozy s'il est candidat et son programme, et Marine Le Pen, c'est comme ça que va se passer l'élection", a assuré Jean-Louis Borloo.
La réélection de Nicolas Sarkozy serait-elle une bonne chose ? "Ecoutez, ça dépend des propositions qu'il va faire. Ce n'est pas un chèque en blanc, une élection", a-t-il fait valoir.
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