DSK et les autres accusés demandent l'annulation de la procédure. Les juges de Douai se donnent deux mois.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai (Nord) a mis sa décision en délibéré au 28 novembre, au sujet des requêtes en nullité déposées par des protagonistes de l'affaire de proxénétisme dite du Carlton, dont DSK, ont indiqué mercredi des avocats.
Si les avocats de Dominique Strauss-Kahn et du commissaire Jean-Christophe Lagarde ont demandé la nullité d'un certain nombre d'actes de procédure, ainsi que l'annulation des mises en examen de leur clients, le parquet général de Douai a requis le rejet des nullités de procédure, ont également indiqué ces avocats.
Les avocats ont notamment mis en cause l'impartialité des juges à qui ils reprochent notamment de ne pas leur avoir communiqué toutes les pièces du dossier.
Des requêtes ont été également déposées par l'ancien chargé des relations publiques du Carlton de Lille René Kojfer, ainsi que par l'avocat Emmanuel Riglaire, également poursuivis dans ce dossier.
La requête en nullité de René Kojfer a été déclarée "irrecevable" en raison du délai imparti de six mois pour déposer une requête de ce type.
"Concernant les requêtes de messieurs Lagarde et Strauss-Kahn, elles sont recevables mais non fondées", a estimé devant la presse un porte-parole du parquet général de Douai, après l'audience.
"Le parquet général considère que dans ce dossier, il y a des indices graves ou concordants qui justifient la mise en examen de MM. Lagarde et Strauss-Kahn du chef de proxénétisme aggravé en bande organisée", a également indiqué le parquet général.
Enfin, sur les irrégularités de procédures soulevées par les avocats de plusieurs mis en cause, le parquet général a considéré que la procédure était régulière.
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