Charles Lehmann s'entraîne actuellement le mercredi, le samedi et le dimanche après-midi près de Lauterbourg dans le Bas-Rhin.
"Madame crie un peu car je ne la vois plus beaucoup entre les entraînements et les préparations mécaniques, j'y passe beaucoup de temps" sourit Charles que ses connaissances et ses proches surnomment Chalo.
Sortant d'une grippe, cette année, il se dit en forme, contrairement à l'année passée où il n'avait pas pu participer. "Une mauvaise chute et il s'était étiré des ligaments du genou", précise Hélène, son épouse.
Sur l'un des deux circuits près de Lauterbourg, Mothern, il avait fait mettre 120 tonnes de sable il y a quelques années pour se préparer pour le Touquet. Et à l'entraînement, cela ne rigole pas : à ses camarades, il demande de lui faire des queues de poisson ou de le pousser en vue de la bagarre du Touquet.
Car le Touquet est une épreuve physique et mentale... La course dure trois heures et "l'on tombe une vingtaine de fois", alors cette année j'ai une Yamaha 250 cm3 2 temps, elle pèse dix kilos de moins que le modèle 4 temps".
Dans son atelier, Charles, prépare son équipement : "filtres spéciaux pour le sable, espèce de tunnel pour la chaîne et refroidissement moteur fait maison".
Cette année, il arrivera au Touquet le mercredi avant la course, avec sa conjointe. Depuis un peu plus de 10 ans, (en 2014 cela sera la neuvième participation de Chalo mais pas de manière consécutive), ils viennent tous les deux en camping-car le temps d'un week-end de fête... et de compétition ! Sur les 1.000 pilotes engagés, Chalo a déjà fini dans les 600 !
Cette année, il aura le dossard 75, grâce à un clin d'oeil de l'organisation. A surveiller !