Sandra Kaz, candidate aux cantonales 2011 a mis fin à ses jours. Le FN dénonce une "campagne médiatique".
Une enquête a été ouverte pour mieux comprendre les circonstances de la disparition de Sandra Kaz, 32 ans. Une autopsie sera pratiquée ce vendredi. Les premiers éléments corroborent la thèse du suicide. Selon le Parquet de Dunkerque, elle avait des problèmes personnels liés à son divorce et des gros soucis de garde d'enfant. des problèmes qui pourraient aussi être liés à ses activités supposées d'escort girl.
La candidate d'extrême droite du canton de Coudekerque Branche, aux dernières élections cantonales, était référencée sur un site internet qui propose les services d'escort girls. L'intéressée se disait victime d'un coup monté. Sandra Kaz accusait son ex-compagnon d'avoir créé ces pages internet pour lui nuire. Et le Front National avait décidé de soutenir sa candidate envers et contre tout. Face au socialiste Joël Carbon, cette inconnue du monde politique avait récolté 35% des suffrages au second tour des cantonales.
Elle avait engagé une procédure en diffamation contre le journal "Le phare dunkerquois", qui avait révélé l'affaire. L'audience était programmée le 9 décembre prochain.
La fédération Nord-Flandre a publié un communiqué concernant cette disparition : "Suite à sa candidature, elle avait fait l'objet d'une campagne médiatique indécente, à prpos de ses activités supposées d'"escort-girl". (...) Sandra, tous ceux qui l'ont connu regretteront sa gentillesse et son grand coeur a été livré aux chiens, et cela finalement au prix de sa vie."
Sur Europe 1, MeWallerand de Saint-Just, l’avocat du Front national, a affirmé : "C’est très possible qu’elle ait été fragilisée par cette affaire. En tout cas, son nom a été jeté en pâture. J’avais constaté qu’elle supportait très, très mal ces accusations, et qu’elle avait été extrêmement meurtrie".