Des investisseurs ukrainiens etudient une éventuelle reprise de Doux à Graincourt-lez-Havrincourt.
A peine la piste franco-iranienne évanouie, les Doux reprennent espoir. Un mince espoir certes... Mais l'urgence est telle que les salariés sont prêts à s'y raccrocher.
Vers 15h, ce vendredi, une voiture conduite par un intermédiaire luxembourgeois est arrivée à Graincourt-lez-Havrincourt. A son bord, des entrepreneurs ukrainiens intéressés par une éventuelle reprise de l'usine de volailles. Ils seraient issus du groupe MHP, géant ukrainien de la volaille. Ce groupe s'était déjà interessé il y a quelques semaines au groupe Doux. Inconnu en France, il est côté en bourse à Londres.
Cette piste semble en tout cas être la dernière pour l'usine Doux. Une réponse doit être apportée avant lundi soir. Les investisseurs ukrainiens sont repartis en fin d'après-midi et se donnent le temps de la réflexion.
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