Selon la CGT, le Conseil régional Nord Pas-de-Calais a promis de racheter l'usine Doux pour 1 euro symbolique.
Le conseil régional du Nord/Pas-de-Calais s'est engagé à ce que l'abattoir Doux de Graincourt-lez-Havrincourt (Pas-de-Calais), condamné à la fermeture faute de repreneur et occupé pour la neuvième journée consécutive par les salariés, soit racheté pour un euro symbolique, a annoncé jeudi la CGT.
Lors d'une réunion la veille avec des salariés, "le conseil régional s'est engagé sur plusieurs points", notamment "l'acquisition des terrains, bâtiments et outil industriel pour l'euro symbolique", rencontrant une des revendications des salariés, a dit la CGT dans un communiqué.
Usine toujours occupée
Mis en place par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, "le commissaire au redressement productif régional doit prendre contact, dans les plus brefs délais, avec le liquidateur judiciaire pour concrétiser cette acquisition", a précisé le syndicat.
Dans cette attente, plus de la moitié des 254 salariés continuaient jeudi à occuper l'abattoir de Graincourt, le seul des six sites industriels (abattoirs et transformation) du groupe Doux condamné à la fermeture, selon Fabrice Anot, délégué GCT de l'abattoir, interrogé par l'AFP. Outre le rachat de leur usine pour un euro symbolique, ils réclament la recherche d'un repreneur et la remise en état des bâtiments.
Le 13 septembre, le gouvernement avait annoncé qu'il débloquerait un million d'euros pour la "revitalisation industrielle" du site sous forme de prêts sans garantie, ce qui avait été perçu comme un "premier pas" par la CGT.
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