Le gouvernement va débloquer 1 million d'euros pour la "revitalisation industrielle" de Graincourt.
Le gouvernement va débloquer 1 million d'euros pour la "revitalisation industrielle" de de la zone autour de Doux à Graincourt-lez-Havrincourt (Pas-de-Calais), placé lundi en liquidation judiciaire, a annoncé le ministère de l'Agriculture jeudi à l'AFP.
"Le gouvernement mobilise 1 M d'euros pour la revitalisation industrielle sur la zone", a indiqué un conseiller du ministère.
L'abattoir de Graincourt, qui employait 254 salariés, est occupé par la moitié d'entre eux depuis mercredi matin; il est le seul des six sites industriels (abattoirs et transformation) du groupe Doux condamné à la fermeture.
"Le site de Graincourt qui n'était pas éligible au Fonds national de revitalisation des territoires (FNRT) le sera finalement compte tenu de sa taille et de la situation de l'emploi dans le bassin d'Arras" qui l'abrite, a précisé le ministère.
Ce fonds d'un million d'euros est débloqué sous forme de prêts sans garantie.
"Il reviendra au préfet de repérer ou de susciter les projets industriels" pouvant s'implanter à Graincourt.
Racheter l'usine pour une euro ?
Le dernier repreneur potentiel de l'abattoir Doux, le groupe ukrainien MHP, avait jeté l'éponge le 3 septembre.
Les salariés qui occupent le site depuis mercredi demandent à leurs "élus et au gouvernement de racheter l'usine pour un euro symbolique et "de remettre en état les bâtiments" a expliqué à l'AFP Fabrice Anot, délégué CGT. Les installations tournaient encore dernièrement à 50.000 poulets par jour, a-t-il
rappelé.
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