Doux-Stora Enso-Durisotti-EON : action commune ?

La CGT Nord Pas-de-Calais propose une action commune de ces quatre entreprises.

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Ce vendredi 9 novembre, la CGT appelle les salariés des quatre sociétés à se rassembler à Hornaing à 12h45 pour une conférence de presse commune.


Des bus passeront dans chacune des quatre entreprises pour revenir à Hornaing à la mi-journée. A chaque fois, l'appel et lancé aux salariés de débrayer et de rejoindre le mouvement.

Au fur et à mesure de l'avancée du convoi vers Hornaing, des délégations seront reçues en sous-préfecture de Lens et Douai. Des distributions de tracts sont également prévues.

Doux, 232 salariés

Les 232 salariés de Doux ont reçu leur lettre de licenciement. L'entreprise de Graincourt-les-Havrincourt a été liquidée cet été. Les salariés occupent toujours le site. Ils ont obtenu que le terrain leur soit revendu pour un euro symbolique mais se battent désormais pour que le million d'euros attribué dans le cadre de la revitalisation du bassin d'emploi leur soit attribué spécifiquement. Les salariés craignent en effet que cela ne profite à des emplois non industriels.

Durisotti, 350 salariés

Basée à Sallaumines, le carrossier spécialiste des transformations de véhicules utilitaires légers, emploie 350 salariés. Ici, 109 emplois sont menacés. L'entreprise est en redressement judiciaire. Le 26 octobre, le tribunal de commerce d'Arras a donné jusqu'au 31 mars 2013 pour rallonger la période d'observation.

Centrale d'Hornaing, 85 salariés

Fin septembre, l'arrêt de l'activité est annoncée pour mars 2013. La société dépend de la SNET, filiale du groupe allemand Eon qui produit de l'électricité. "Il y avait un accord pour que l'activité se poursuive jusqu'en 2015", signale Dominique Ben, de la CGT Nord-Pas-de-Calais. "Les salariés réclament donc le maintien de la production à base de charbon jusqu’en 2015, puis une reconversion du site."
 

Stora Enso, 330 salariés

Basée à Corbehem, la papeterie (de papier couché pour magazines) emploie 330 personnes. Fin octobre, le groupe finlandais a annoncé vouloir vendre son unité de Corbehem. "Comprenez que s'il n'y a pas de repreneur, les salariés se retrouvent à la rue", commente Dominique Ben. En 2006, 400 postes avaient déjà été supprimés sur 730.

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