Débouté en appel contre son frère, un fils de Philippe de Villiers évoque le Carlton pour dénoncer le zèle des juges.
Laurent de Villiers a été débouté mardi en appel à Lyon de ses accusations de viols à l'encontre de son frère Guillaume. Une décision qui rassure Philippe de Villiers, son père, eurodéputé et président du Mouvement pour la France (parti politique souverainiste), qui a toujours été partisan de lavage de linge sale en famille plutôt que dans les tribunaux.
Sur Europe1 mercredi, Laurent de Villiers n’hésite pas à relier – indirectement – cette décision et une autre : le classement sans suite par le parquet de Lille de la procédure pour viol engagée contre Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire du Carlton.
Il dénonce une « justice politique », qui « a peur d'aller jusqu'au bout ». « En 24 heures, on a un baron de la gauche et un vicomte de la droite épargnés par le zèle des juges de la République », a-t-il ironisé.
Concernant l’affaire du Carlton, le propos s’arrête à l’allusion. Pour ce qui est de sa propre affaire en revanche, le fils cadet de Philippe de Villiers se dit « sûr que la vérité sortira un jour », alors qu'il se pourvoie en cassation et envisage surtout un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
« J'ai l'habitude des injustices », lâche Laurent de Villiers, pour qui la justice française ne « pourra jamais prétendre être forte tant qu'elle acquittera le banc des accusés politiques ».
A noter que pour l'avocat du frère de Laurent de Villiers, Guillaume, a fait savoir par communiqué que ces « graves accusations » « salissent la justice » et « causent un tort considérable » à son client. Celui-ci « demande au garde des Sceaux de réparer l'outrage ainsi fait aux juges, à la justice et à cette décision, en engageant contre Laurent de Villiers les poursuites nécessaires ».
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