Un des enfants est décédé, un autre est dans un état très critique. L'enquête avance et apporte quelques réponses.
L'émotion à Tourcoing est très vive. La mort de Thomas, 10 ans, brûlé dans l'explosion d'un bidon, a affecté tout le quartier. D'autant plus qu'un des quatre enfants est toujours dans un état très critique. Hospitalisé à Bruxelles, il est en soins intensifs. Brûlé à 94%, il a été plongé dans un coma artificiel. Deux autres enfants, victimes eux aussi de l'explosion, sont hospitalisés au CHR de Lille. Brûlés entre 10 et 20%, ils sont attentes de greffe de peau.
Auditionnés très brièvement
Les enfants hospitalisés à Lille ont été auditionnés très brièvement hier. Très choqués par l'accident, ils ont quand même pu donner quelques explications aux enquêteurs.
La conférence de presse du procureur adjoint de Lille Georges Gutierrez
Il était un peu avant 21h lundi. Les enfants ont découvert un bidon. Ce bidon sentait très fort, une odeur qui ressemble à un solvant. Un des enfants a mis le feu à un bout de peluche pour jouer. Jeté cette peluche sur le bidon qui traînait. Le bidon a immédiatement explosé. Les aspergeant d'un liquide inflammable provoquant les brûlures.
" Un passant a vu un enfant en torche. Il s'est précipité pour le secourir et s'est lui-même brûlé" a précisé le procureur adjoint de la République de Lille, Georges Gutierrez lors d'une conférence de presse.
Une cellule psychologique
Une cellule psychologique a été mise en place pour assister les parents, effondrés. Mais aussi pour les voisins, très choqués. D'autant plus affectés, que dans le quartier, les habitants avaient réclamés la sécurisation de la ruelle où a eu lieu le drame. Les voisins se concertent pour organiser une marche blanche en soutien aux parents.
Des analyses en cours
Des analyses sont en cours à la police scientifique pour déterminer la composition du solvant contenu dans le bidon. L'enquête devra déterminer comment le bidon a pu se trouver au pied des garages du quartier des Orions. Et déterminer une éventuelle responsabilité.
Le reportage d'Hélène Tonneillier et Sergio Rosenstrauch
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