La fermeture de l'abattoir de Graincourt-lez-Havrincourt inquiète les éleveurs de volailles.
Depuis une semaine, les 250 salariés de l'abattoir de Graincourt-lez-Havrincourt savent que leur unité ne repartira pas.
Le tribunal de commerce de Quimper a prononcé la fermeture définitive de 5 des 8 sites du groupe Doux. C'est le cas de l'abattoir nordiste.
Les salariés qui ont espéré jusqu'au dernier moment qu'un repreneur se manifesterait sont aujourd'hui résignés. Beaucoup d'entre eux sont proches de la retraite et ne pensent pas pouvoir retrouver du travail dans un bassin d'emploi déjà fortement touché.
Derrière l'amertume des anciens employés de Doux se profilent aussi l'inquiétude de tout un secteur d'activité qui vivait autour de l'abattoir, et qui traitait 50 000 volailles par jour.
Les éleveurs sont bien sûr les premiers concernés. 150 dans la région fournissaient des volailles à Doux.
C'est le cas du couple Trachez qui travaillait avec Doux depuis 21 ans. La totalité de leur production partait à l'abattoir du groupe breton. Ils se retrouvent aujourd'hui dans l'exspectative...