Graincourt : les "Doux" veulent être payés

60 salariés de l'usine de Graincourt-lès-Havrincourt ont manifesté ce lundi pour le versement de leurs salaires.

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Une soixantaine de salariés de l'usine Doux de Graincourt-lès-Havrincourt (Pas-de-Calais) ont manifesté lundi matin sur le site pour le versement de leurs salaires et obtenu un délai plus raisonnable.


Vers 4H30, une soixantaine des 250 salariés de l'usine ont lancé un mouvement social, fermant avec chaînes et cadenas les grilles du site une fois entrés les représentants du liquidateur. A la mi-journée, un feu était encore allumé devant l'usine et une vingtaine de personnes étaient sur place, les gendarmes se tenant à proximité. "On a appris la semaine dernière au CCE que notre salaire d'août ne serait pas viré avant le 17 septembre (contre le 5 en temps normal, ndlr). Pour nous, ce n'est pas possible, avec un salaire de 1.200 euros par mois. Ca va être la rentrée des classes", a souligné Fabrice Anot, délégué CGT. "On a convenu d'un accord, pour que le 5 du mois 80% du salaire soit viré puis le 10 les 20% restants", a précisé M. Anot.

L'après-midi devait être consacré à des discussions sur les critères de licenciement économique.

Le pôle Doux frais avait été placé en liquidation judiciaire le 1er août avec poursuite d'activité jusqu'au 10 septembre. Le site de Graincourt-les-Havrincourt n'a pas été repris dans le cadre du plan de restructuration du groupe volailler breton. Toutefois, la validité d'une sixième offre de reprise du site du Pas-de-Calais, déposée pour le compte d'une société financée par des capitaux iraniens mais jugée irrecevable juridiquement par les administrateurs, est également à l'étude. A la tête de cette offre se trouve un entrepreneur, maire de la ville voisine d'Offin, Roger Houzel, qui cherche à créer une société française soutenue par des capitaux iraniens, qui conserverait les 254 emplois de Graincourt, a expliqué M. Anot. "Il est très déçu des ministres et hommes politiques. Il a beau demander des rendez-vous, personne ne répond", a rapporté Fabrice Anot, qui trouve la situation "anormale".

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