Intermarché, sauveur de l'abattoir Doux de Graincourt-les-Havrincourt ? Des discussions sont en cours.
Les responsables syndicaux ont sollicité le groupe Intermarché. Et ils ont rencontré les responsables volaille du groupe. Un des principaux client de l'usine de Graincourt-les-H. avant la liquidation.
La concurrence
"Maintenant ils sont obligés d'aller chez les concurrents. Ils sont en Bretagne. C'est 5 à 6 heures de route alors que nous, nous sommes à 2 heures à peine" précise Fabrice Anot, délégué CGT. "On leur a proposé d'acheter notre abattoir de volaille. Vu qu'ils ont déjà un abattoir de porc, de poisson. Pourquoi pas de volaille?" insiste Fabrice Anot. "Mais ils nous ont répondu que ça faisait une quizaine d'années qu'ils n'avaient pas acheté d'usine" tempère-t-il.
Le reportage de Yann Fossurier et Jean-Marc Vasco
Assurer les mêmes volumes
La direction Nord du groupe a confirmé sa volonté d'aider les salariés de Graincourt. "Si le site reprend son activité, on va continuer à leur confier les volumes qu'on avait déjà ". Selon la CGT, cela correspondrait à une activité quotidienne de 3h30. Des éléments porteurs pour le maire de Graincourt-les-Havrincourt. "On peut envisager un tour de table pour trouver un repreneur". Jean-Marcel Dumont est prêt à solliciter les collectivités locales pour accompagner cet éventuel repreneur.
Abattoir à un euro symbolique
L'abattoir peut être racheté pour un euro symbolique. L'Etat a promis une enveloppe d'un millions d'euros pour soutenir la reprise de l'activité. Des arguments de poids.
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