Selon la CGT, le site nordiste du volailler Doux est condamné. 250 licenciements dans les deux mois qui viennent.
Fabrice Anot, délégué CGT de Doux à Graincourt-lez-Havrincourt, est très pessimiste. En déplacement en Bretagne pour obtenir des informations, il n'a plus de doute : l'usine de volaille installé dans le Cambrésis va fermer. L'usine de Graincourt semble ne pas intéresser les repreneurs. Pas assez grosse, pas assez rentable.
Le comité d'entreprise est convoqué dès demain jeudi à 10h. Il devrait confirmer la nouvelle. 250 salariés licenciés dans les deux mois qui viennent.
Les 250 salariés ont promis de nouvelles actions en réaction à cette annonce. Lundi, ils avaient bloqué un rond-point autour de Cambrai.
Le groupe familial Doux, producteur de volailles, basé à Châteaulin (Finistère), compte 3 400 salariés et travaille avec 700 à 800 éleveurs. Il a été placé en redressement judiciaire le 1er juin, à sa demande. Les syndicats s'attendent à "1.500 licenciements
minimum" en France sans compter les conséquences très importantes sur les éleveurs.
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