2 repreneurs seraient intéressés par une reprise de l'usine. Mais l'espoir semble mince pour les 250 salariés.
Samedi, un repreneur potentiel va venir visiter l'usine Doux de Graincourt-les-Havrincourt. Une visite synonyme d'espoir, une visite de la dernière chance pour le volailler qui emploie 250 personnes. Un autre industriel a aussi manifesté son intérêt mais rien ne dit qu'ils seront intéressés par la reprise d'une entreprise jugée peu rentable et pas assez grosse.
Sauf repreneur de dernière minute, l'usine Doux de Graincourt-les-Havrincourt semble bel et bien condamnée. Un comité d'entreprise était convoqué ce matin pour une réunion extraordinaire. Les 250 salariés sont abasourdis par la rapidité de cette annonce formulée par le groupe volailler en liquidation judiciaire.
Reportage de Thomas Millot et Emmanuel Quinart
Le groupe familial Doux, producteur de volailles, basé à Châteaulin (Finistère), compte 3 400 salariés et travaille avec 700 à 800 éleveurs. Il a été placé en redressement judiciaire le 1er juin, à sa demande. Les syndicats s'attendent à "1.500 licenciements minimum" en France sans compter les conséquences très importantes sur les éleveurs.
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