La préfecture a annoncé le renfort de jusqu'à 1.000 policiers pour protéger les 450.000 spectateurs en transit.
Le préfet de la zone Nord a mis en place un dispositif permettant de mobiliser un maximum de 1.000 fonctionnaires en même temps dans la région dans le cadre du dispositif de sécurité mis en place pendant les jeux Olympiques, qui s'ouvrent officiellement aujourd'hui vendredi.
"Au plus fort de l'événement", "jusqu'à 1.000 fonctionnaires" pourront être mobilisés, explique le préfet de la zone de défense et de sécurité Nord dans un communiqué. Les effectifs sont renforcés pendant les JO (27 juillet-12 août) et pendant les Jeux paralympiques (29 août-9 septembre) pour les services de sécurité publique, de la police aux frontières et de la gendarmerie nationale.
Sarah Nuyten, Patrick Duluc
Les zones les plus fréquentées et les axes sensibles feront l'objet de vigilance renforcée, notamment les ports de Calais et Dunkerque, les aéroports et les gares de la région ou encore les axes autoroutiers, routiers et ferroviaires.
450.000 spectateurs en transit
Quelque 450.000 spectateurs sont attendus en transit dans la région, soit par l'Eurostar, soit par les ferries, sur les 11 millions attendus aux Jeux, précise la préfecture.
De son côté, le ministère français de l'Intérieur avait annoncé mardi qu'il mettait en place durant les JO un dispositif de sécurité fort notamment de 2.500 policiers et 2.000 gendarmes.
"A ce dispositif, il faut ajouter l'engagement de 1.450 militaires des trois corps, Terre, Air, Marine, dont 950 employés dans le cadre de Vigipirate", avait ajouté le porte-parole du ministère Pierre-Henry Brandet.
Le dispositif de l'Intérieur, qui comprend également "des personnels de la sécurité civile mobilisables à tout moment", est destiné à répondre "à l'afflux exceptionnel" dans le nord de la France "de personnes en transit (60 délégations et 450.000 visiteurs)" se rendant aux JO jusqu'au 12 août.