Le Figaro publie les extraits d'audition de DSK

Le 26 mars DSK était entendu à Lille avant d'être mis en examen. Ce qu'il a dit aux juges...

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Dominique Strauss-Kahn a déclaré devant les juges qu'il ne lui était "jamais apparu" que les soirées libertines "étaient organisées à (son) intention", selon le site du Figaro, dimanche.

Selon le journal, qui publie des extraits des procès-verbaux d'audition de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international, celui-ci a déclaré devant les

juges le 26 mars au sujet de ces soirées : "Il ne m'est jamais apparu qu'elles étaient

organisées à mon intention".

"Le journal de Serge Dassault, fidèle à sa ligne éditoriale, publie ces procès-verbaux entre les deux tours. C'est cousu de fil blanc, personne ne sera dupe", a déclaré à l'AFP Richard Malka, l'un des avocats de DSK.



"Soucieux de ne pas interférer dans la campagne, M. Strauss-Kahn se refuse à toute réplique avant le terme de l'élection et le fera le cas échéant ultérieurement", a ajouté l'avocat qui a déploré des "procédés qui manquent de dignité."

Alors que les magistrats lui demandaient s'il ne pensait pas avoir mis en place un "système de complaisance dans (son) entourage dans le but de satisfaire (ses) besoins sexuels", DSK a contesté.

"Non, je n'ai jamais eu le sentiment d'une quelconque forme d'organisation mise en place et encore moins que cette organisation faisait appel à la prostitution", a-t-il déclaré, selon la retranscription du quotidien.

En fin d'audition, Dominique Strauss-Kahn a exposé les deux raisons pour lesquelles il n'aurait pas participé à des soirées avec des prostituées. "L'une est que justement

le libertinage suppose le consentement et le plaisir commun, ce qui n'est pas le cas, à ma connaissance, d'une prostituée", a-t-il expliqué.

"La seconde est qu'autant je pensais pouvoir faire confiance à des hommes et à des femmes avec qui je partageais le goût du libertinage, autant je n'aurais pas fait confiance à des prostituées qui sont susceptibles d'être l'objet de toutes sortes de pressions", a-t-il ajouté.

Il a également récusé "absolument avoir un quelconque comportement méprisant vis-à-vis des femmes", en dépit de l'utilisation de termes comme "matériel" dans des échanges de SMS pour désigner des participantes à ces soirées.

Les avocats de DSK ont fait appel du contrôle judiciaire de leur client, qui lui interdit notamment d'évoquer l'affaire dite du Carlton dans la presse, et ont annoncé qu'ils demanderaient l'annulation de sa mise en examen.

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