Le procès d'H. Ghesquière en diffamation renvoyé

Le procès en diffamation intenté par l'ex responsable presse de l'armée à l'ex-otage en Afghanistan a été renvoyé.

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Le procès en diffamation intenté par l'ancien responsable presse de l'armée à Kaboul au journaliste et ex-otage en Afghanistan Hervé Ghesquière a été renvoyé mardi au 8 janvier par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais).

Le lieutenant-colonel Jackie Fouquereau avait saisi la justice après des propos tenus fin février par Hervé Ghesquière, qui l'avait notamment qualifié de "lâche" dans un entretien aux Echos du Touquet, une publication du littoral nordiste qui fait partie du groupe Voix du Nord, repris ensuite dans d'autres titres.

M. Fouquereau avait demandé un report de l'audience pour permettre à son nouvel avocat, Me Jean Ennochi, de préparer le procès. "Nous ne nous sommes pas opposés à cette demande de renvoi", a indiqué à l'AFP Me Jean-Pierre Blesbois, le conseil d'Hervé Ghesquière.

"Tout le monde m'a répondu sauf le lieutenant-colonel Fouquereau"

"Dans le cadre de la préparation d'un livre, j'avais calé mes rendez-vous avec tout le monde, j'avais déjà vu le président Sarkozy, et tout le monde m'a répondu. Sauf que le lieutenant-colonel Fouquereau, ce n'est pas un parmi tout le monde, c'est la source de l'information", avait expliqué Hervé Ghesquière à l'AFP. Selon lui, la plainte en diffamation porte "sur une formulation", et le terme de "lâche" est "à comprendre dans le sens que son acte était lâche car il refusait seulement de me voir et c'était le seul, pas l'homme en tant que tel".

Dans son livre paru mi-septembre, Hervé Ghesquière met en cause l'armée française, surtout son responsable presse en Afghanistan, coupable, selon lui, d'avoir "intoxiqué" l'Elysée et le gouvernement français en leur affirmant que les journalistes cherchaient "à tout prix à rencontrer des talibans", ce qui avait causé leur perte. Selon le lieutenant-colonel Fouquereau, la procédure en cours est "totalement décorrelée du livre et de tout ce que peut dire aujourd'hui M. Hervé Ghesquière, qui fera l'objet d'une étude".

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