Selon le rectorat, Pauline, 12 ans, qui s'est suicidée lundi, faisait l'objet d'un suivi particulier depuis septembre.
La jeune fille de 12 ans, Pauline, qui s'est donné la mort lundi à eleu-di-Leauwette, près de Lens (Pas-de-Calais) était suivie depuis le début de l'année scolaire par les équipes éducatives du collège Jean-Jaurès de Lens où elle était scolarisée, a indiqué vendredi le rectorat de Lille, dans un communiqué.
"Dès le début de l'année, les équipes éducatives ont suivi plus particulièrement" l'adolescente, "sitôt les premiers signaux dalerte la concernant émis. Les faits ont été pris en considération et les relations conflictuelles traitées à leur juste mesure", écrit le rectorat. La mère de la jeune fille avait affirmé mercredi, deux jours après le suicide, que sa fille avait commis ce geste car elle était "harcelée" par des camarades au collège.
"Tous les personnels de l'établissement (AED, professeurs, CPE, assistante sociale, infirmière scolaire, équipe de direction) ont joué leur rôle de vigilance et daccompagnement de la jeune fille", explique le communiqué. Le principal du collège avait informé la famille le 1er décembre que l'adolescente présentait un risque suicidaire, avait indiqué précédemment le rectorat à l'AFP.
"Sans suspicion ni recherche d'un coupable"
"La jeune fille a fait l'objet (...) d'un suivi systématique de la part de l'assistante sociale formée à la prévention des conduites suicidaires", précise encore le communiqué. Le recteur de Lille, Marie-Jeanne Philippe, s'est rendue jeudi après-midi au collège, accompagnée de l'inspecteur d'académie, pour y rencontrer l'équipe éducative et les familles des élèves de la classe de la jeune fille. "Il est important désormais que calme et sérénité prévalent, sans suspicion ni recherche d'un coupable", a déclaré Marie-Jeanne Philippe, citée par le communiqué, apportant son soutien à la famille ainsi qu'à la communauté éducative de l'établissement.
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