Alex Dupont, l'entraîneur d'origine Dunkerquoise, va s'installer à l'AC Ajaccio pour les deux prochaines saisons.
A 58 ans, Alex Dupont, qui n'avait jamais "entraîné en dessous de la Bourgogne" a posé ses valises à Ajaccio. Il y restera pour les deux prochaines saisons. Homme de conviction et de tempérament, il espère avoir trouvé la destination idéale pour poursuivre
sa carrière.
Une idylle naissante
Entre Alex Dupont et Ajaccio, l'idylle est certes naissante, mais les premières semaines du côté de la cité impériale sont prometteuses.
Dans son bureau du stade François-Coty, un drapeau corse est accroché au mur. Derrière son siège, la photo de Michel Moretti, le regretté président disparu en 2008. C'est ici, entre identité et respect, qu'Alex Dupont a pris ses nouveaux repères.
"Je ne suis pas trop dépaysé au niveau de l'identité" explique le Nordiste. "La Corse ? J'y suis venu à plusieurs reprises en vacances. Une région magnifique. Mais pour ce qui est de mon métier, je n'ai jamais entraîné en dessous de la Bourgogne. Alors, ça me fait un petit changement." a-t-il confié à l'AFP
Comme chez lui
A Ajaccio, Alex Dupont se sent déjà comme chez lui. Pour preuve, un ami corse lui a prêté une Harley Davidson avant que la sienne n'arrive. "J'adore les routes sinueuses de l'île. C'est différent de la Bretagne. Là-bas, il fallait prévoir l'anorak, ici, il faut les lunettes de soleil."
Mais le natif de Dunkerque n'est pas venu dans l'île pour y faire du tourisme. Séduit par le discours ambitieux d'Alain Orsoni, il se dit prêt à relever un nouveau challenge, sportif celui-là.
"Le pari de jouer"
"Ajaccio est un club familial et très convivial. Les rapports humains y sont très forts et ils prédominent, ce qui n'est pas le cas ailleurs. Finalement, ce n'est, à l'exception du climat, pas très différent de la Bretagne et du Nord. Un club et une région à forte identité, et je m'y sens à mon aise."
Le départ douloureux de Brest n'est plus aujourd'hui qu'un mauvais souvenir et l'entraîneur ajaccien veut regarder devant lui. "Je veux aider ce club à grandir, à se pérenniser. C'est un challenge sans doute difficile, il demande beaucoup d'humilité et d'ambition. On peut y arriver".
Au sortir d'une phase de préparation qu'il juge intéressante, l'ancien entraîneur passé notamment par Dunkerque, Boulogne, Gueugnon, Sedan ou encore le Qatar, attend désormais avec impatience les trois coups du championnat.
Une priorité : aller de l'avant
Fidèle à ses principes de jeu, il s'est fixé une priorité: "Je veux une équipe qui fasse le pari de jouer, d'aller de l'avant. Cela ne se mesure pas au nombre d'attaquants, c'est un ensemble de paramètres. Le groupe est sain, ce sont des mecs bien, on aura une identité de jeu et des valeurs à défendre. Un bon parcours commence à domicile avec une équipe intraitable sur ses terres!".
Et pour commencer, il y aura du lourd avec le PSG d'Ibrahimovic, première équipe
cette saison à fouler la nouvelle pelouse de François-Coty le 19 août.