Eric Woerth et Xavier Bertrand ont ironisé sur la hausse des chiffres du chômage en marge des journées parlementaires.
L'ancien ministre du Travail Eric Woerth (UMP) a jugé jeudi que les 3 millions de chômeurs ne sont pas l'héritage laissé par la droite comme l'a dit François Hollande, mais "l'héritage de la crise".
Gouverner au lieu de commenter
"Le PS, plutôt que de commenter devrait plutôt gouverner (...). L'héritage c'est l'héritage de la crise, ce n'est pas l'héritage d'erreurs politiques", a expliqué le député de l'Oise en marge des journées parlementaires UMP à Marcq-en-Baroeul, près de Lille.
Il a qualifié de "pas bonnes" les solutions proposées par le gouvernement pour essayer d'enrayer la crise et à la veille de la présentation du budget 2013 en Conseil des ministres.
"Et on ne lutte pas contre le chômage en taxant les entreprises comme ils vont le faire dans le budget qu'on présente demain (vendredi). Ils disent, on ne taxe que les grandes entreprises et ce n'est pas les petites, mais c'est faux!", s'est-il exclamé. "Il faut de la compétitivité et de la flexibilité", a-t-il plaidé.
L'héritage : fausse excuse
Xavier Bertrand a lui ironisé en arrivant sur la mise en cause de l'"héritage": "ils n'ont que cela comme argument?". "Regardez les quatre premiers mois de M. Hollande et les quatre derniers de Sarkozy, et vous verrez la différence, l'accélération du nombre de chômeurs", a-t-il lancé.
Seuil symbolique dépassé
Le seuil symbolique des trois millions de demandeurs d'emploi sans activité a été franchi en août en métropole, a-t-on appris mercredi soir, "une situation dont nous héritons", s'est défendu François Hollande depuis New York.
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