Pas de Thalys et d'Eurostar mercredi 3 octobre

En raison d'un mouvement de grève des syndicats belges, le réseau ferroviaire sera paralysé mercredi prochain.

 

La grève paralysera l'ensemble du réseau ferroviaire ont annoncé  les syndicats belges : "y compris les trains internationaux Thalys et Eurostar", ce mercredi 3 octobre. Faute d'accord sur la restructuration de la Société nationale des chemins"de fer belges (SNCB).

Mouvement de grève dès mardi 22h

Concrètement, les trains s'arrêteront de circuler dès 22H00 mardi 2 octobre. Et ils ne reprendront leur service normal que jeudi 4 matin. La grève sera donc "totale" toute la journée de mercredi, a déclaré à l'AFP un responsable du syndicat socialiste CGSP-cheminots, Serge Piteljon, après l'échec de négociations, hier, jeudi, entre le gouvernement et les organisations syndicales.

Paris, Amsterdam et Cologne


Les TGV Thalys, assurant la liaison entre Paris, Amsterdam et Cologne (Allemagne)
en passant par la Belgique et les Eurostar reliant Londres à Bruxelles sont concernés par la grève, a-t-il précisé.

Désaccord sur la réorganisation


Depuis 2005, le rail belge est composé de trois structures principales: l'opérateur SNCB et le gestionnaire du réseau Infrabel, toutes deux chapeautées par une structure faîtière, SNCB-holding, auxquelles il faut ajouter de nombreuses filiales.
De l'avis général, cette structure fonctionne mal, notamment par manque de coordination.
Pour améliorer le service aux voyageurs, le gouvernement et le ministre des Entreprises
publiques Paul Magnette proposent une structure bicéphale (SNCB et Infrabel), associée à un "renforcement d'une gestion unitaire du personnel" et à un "dialogue social unitaire".
Les syndicats réclament pour leur part une structure "intégrée", à l'instar de celle qui prévalait avant 2005. "Nous souhaitons également que l'Union européenne reviennent sur sa politique de libéralisation du rail, dont les exemples français et britannique ont démontré qu'elle est inefficace", a déclaré M. Piteljon.
"Le fait que les organisations syndicales interrompent les négociations de manière unilatérale alors même que des propositions concrètes viennent d'être formulées est incompréhensible", a réagi Paul Magnette, en "regrettant que les usagers et l'économie belge soient les premières victimes de cette décision syndicale".

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