Sarkozy et Borloo à Valenciennes : en direct

Nicolas Sarkozy est à Valenciennes pour un déplacement marquant l'entrée en scène officielle de Jean-Louis Borloo.

Résumé de la journée

Etreintes complices, grands sourires, clins d'oeils... La brouille qui a vu le président refuser en 2010 Matignon à son ministre de l'Ecologie et celui-ci envisager à haute voix une candidature concurrente à l'Elysée est oubliée. Comme la fronde de ses amis du Parti radical qui a contraint Jean-Louis Borloo à sécher le grand meeting de l'UMP à Villepinte.
Nicolas Sarkozy est heureux de reprendre sa campagne de terrain à Valenciennes et de pouvoir y fermer la parenthèse douloureuse ouverte lundi par la tuerie de
Toulouse. "C'est une belle journée, parce que depuis cinq ou six jours, c'est la première fois qu'on peut être un peu détendu", a-t-il soufflé vendredi, "et puis avec Jean-Louis, ce ne sont vraiment pas des retrouvailles, on ne s'est jamais séparés quand même, on a toujours été amis".

Ravi, Jean-Louis Borloo l'est aussi. Et c'est avec fierté que l'ancien maire de Valenciennes (1989-2002) a promené le chef de l'Etat parmi les pavillons proprets qui ont remplacé les barres d'immeuble du quartier du Faubourg de Cambrai, les commerces de la rue de la Vieille-Poissonnerie et les étroites rues de briques rouges du centre-ville.

"Il y a dix ans, plus personne n'osait se promener ici", a raconté le député du Nord entre deux poignées de main, "quand je pense que personne ne voulait qu'on refasse tout ça. Mais moi j'ai dit +non, ici on ne fait pas comme ça+". "N'exagérons pas", s'est amusée une habitante, un peu en retrait, "on n'était pas très content d'habiter ici, mais quand même!"
 Bref, Jean-Louis Borloo est heureux de rejoindre Nicolas Sarkozy, à qui il a promis un soutien inconditionnel. Sans états d'âme, ni arrière-pensées, malgré les critiques qui dénoncent, au sein même de la majorité, la stratégie très à droite retenue par Nicolas Sarkozy, notamment sur l'immigration.

13h30

Nicolas Sarkozy évoque également Jean-Luc Mélenchon, 3éme dans un sondage paru ce matin : : "Ce ne sont pas mes idées, mais au moins il a des choses à dire"

12H10

Nicolas Sarkozy affirme à Valenciennes que les mesures qu'il a annoncées jeudi pour lutter contre le terrorisme seront "les premières qu'il fera passer si les Français (lui) font confiance" en le réélisant à la présidentielle.
 "J'ai annoncé des mesures. On les fera passer au Conseil des ministres. Les élections ont lieu dans un mois et demi et dans un mois et demi, ce sera une des premières mesures que je ferai passer si les Français me font confiance", a déclaré à la presse le président-candidat, en déplacement de campagne à Valenciennes au côté
de Jean-Louis Borloo.

12H05

La Voix du Nord publie quelques phrases de nicolas Sarkozy à propos de Florence Cassez : « Je suis triste pour Florence Cassez ». Mais « on ne renonce pas, on continue ». « Je verrai sa famille ».

11H30

La visite continue. Tramway et visite d'un centre de réinsertion professionnelle.

11H15

Nicolas Sarkozy parle aux journalistes : "Jean-Louis et moi, on s'est toujours parlé. (...) J'en ai besoin pour ma campagne."


11H10

Valérie Létard, ancienne ministre, président de la communauté d'agglo de Valenciennes est également présente.

Sur twitter, une journaliste du Point a posté une photo des "retrouvailles" Borloo/Sarkozy.

Photo de Pauline Saint-Rémy/ Le Point

10H50

Le candidat Nicolas Sarkozy est arrivé dans le quartier Faubourg de Cambrai en compagnie de Jean-Louis Borloo. Il est parti à la rencontre des habitants de ce quartier en pleine rénovation urbaine. Au programme : photo, mini-discussions, visite de chantier...


9H

Attendu à 10H45, le chef de l'Etat doit d'abord visiter un quartier de Valenciennes en cours de rénovation, rendre visite à une association de réinsertion sociale puis déjeuner avec des acteurs du logement, de l'emploi et de la réinsertion, selon son programme.
 "Valenciennes, c'est un symbole de réindustrialisation pour le pays, une image de redressement, c'est aussi la preuve que l'on peut s'occuper des plus fragiles", a résumé M. Borloo auprès de l'AFP en se félicitant de la venue du président dans son fief.

"Je m'engage aujourd'hui auprès de lui pour une France juste et pour peser sur le projet avant le premier tour. J'y mettrai toute mon énergie et toute ma force. Je le fais sans état d'âme et sans rien renier de ce que je suis et de ce que je crois", explique Jean-Louis Borloo dans un entretien au Figaro ce vendredi matin.

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