Le tribunal de commerce de Paris devrait, sauf nouveau report, décider à qui il attribue les navires de SeaFrance.
Trois offres ont été déposées pour la reprise des ferries de SeaFrance :
1. Louis Dreyfus Armateur associé au Danois DFDS souhaite reprendre un navire à 30 millions d'euros ou deux pour 50 millions d'euros.
2. La compagnie suédoise Stena Line veut un navire pour 30 millions d'euros.
3. Eurotunnel souhaite trois navires pour 65 millions d'euros et 526 anciens salariés. Option privilégiée naturellement par les anciens salariés et leur projet de coopérative ouvrière (Scop).
Pour l'heure, aucune de ces offres ne permet de couvrir les créances qui s'élèvent au total à 150 millions d'euros.
Selon le journal Nord Littoral, une rencontre devait avoir lieu entre le juge et Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, ex-maison mère de la compagnie transmanche. L'entreprise publique pourrait renoncer en partie à une créance de 70 millions d'euros correspondant à une "aide au sauvetage" consentie l'an dernier.
Seul problème, Guillaume Pépy ne pourrait s'y engager par écrit, car juridiquement cela l'exposerait à des poursuites ou à des sanctions administratives.
Si aucune offre n'était retenue, le tribunal de commerce pourrait décider de vendre aux enchères les bateaux SeaFrance.
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